Hervé Ryssen en prison pour 17 mois !

ALORS QUE se déroule actuellement le procès de l’attentat
contre Charlie-Hebdo et que tous
les grands médias n’ont que les mots
de liberté d’expression à la bouche,
qu’Emmanuel Macron a encore vanté
récemment « le droit au blasphème »
en République, nous avons appris il y a
quelques jours l’incarcération de l’écrivain Hervé Ryssen pour 17 mois à la prison de Fleury-Mérogis. Convoqué par
le Brigade d’Exécution des Décisions
de Justice (BEDJ) le jeudi 17 septembre,
Hervé Ryssen a été présenté le même
jour à un magistrat en vue de l’exécution de trois condamnations à des
peines d’emprisonnement pour des
propos et des écrits jugés antisémites.
Cette incarcération d’Hervé Ryssen
s’ajoute à l’arrestation en pleine rue
à Paris et à la garde à vue fin juillet
d’Alain Soral. Le président d’Egalité et
Réconciliation vient par ailleurs d’être
condamné à nouveau le 18 septembre
par la XVIIe
chambre du tribunal correctionnel de Paris à un total de 260
jours de prison ou à verser 14 800 euros d’amende, plus 22 500 euros de
remboursement des frais d’avocats
des parties adverses, soit la somme de
37 300 euros et il doit de plus faire face
à une plainte de la ville de Lausanne en
Suisse où il réside actuellement car, selon la municipalité, il aurait contrevenu
sur les réseaux sociaux à la loi helvétique punissant le racisme, l’antisémitisme et le révisionnisme.
On le voit, la situation ne cesse de
s’aggraver. Après la suppression des
comptes Facebook, VK, Instagram,
Twitter, après la fermeture des chaînes
YouTube, un saut qualitatif est franchi :
on embastille un écrivain dont les ouvrages déplaisent au lobby juif. Ce n’est
certes pas la première fois qu’on emprisonne une personnalité pour ses écrits
sous la Ve
République. Alain Guionnet,
directeur du mensuel Révision, a fait
deux séjours en prison, de plusieurs
mois chacun, en 1993, pour avoir
contrevenu à la loi Gayssot punissant
le révisionnisme historique. Vincent
Reynouard a lui passé neuf mois derrière les barreaux, d’abord à Bruxelles,
puis à Valenciennes, du 10 juillet 2010
au 5 avril 2011, pour avoir écrit, édité et
distribué une brochure de seize pages
intitulée « Holocauste : ce que l’on vous
cache ».
MAIS L’ON sent bien que les vents
sont de plus en plus mauvais et que
la répression s’aggrave. Ce n’est plus
seulement le révisionnisme qui conduit
en prison (car Hervé Ryssen ne s’est jamais spécialement intéressé au sujet),
ce sont tous les écrits, les constats, les
considérations qui irritent un lobby judéo-sioniste qui se croit tout permis, réclame des têtes (certains sites communautaires s’en sont fait une spécialité,
comme le très vulgaire et analphabète
Balance ton antisémite), se félicite des
victoires qu’il obtient (comme Frédéric
Haziza), tance ceux qui condamnent
l’emprisonnement de Ryssen. C’est ainsi que la LICRA a posté plusieurs tweets
pour se scandaliser de la prise de position courageuse de Bruno Gollnisch qui,
seul pour l’instant dans la classe politique, a clairement condamné l’embastillement d’un écrivain : « M. Hervé Ryssen emprisonné pour délit d’opinion. Il y a
donc des prisonniers d’opinion en France
aujourd’hui. M. Dupont-Moretti ignoret-il le vibrant plaidoyer de M. Macron en
faveur du “droit au blasphème”. Ou bien
ce droit ne fonctionne-t-il que dans un
sens ? ». La Ligue de Défense juive traite,
quant à elle, Gollnisch d’« anti-juif »,
pas moins. Dès qu’on ne passe pas totalement sous les fourches caudines du
lobby, dès qu’on refuse de se taire face à
sa tyrannie, son arbitraire, ou dès qu’on
dénonce les crimes de l’entité sioniste,
on est immanquablement qualifié d’anti-juif et d’antisémite. Mais qu’importe
ces sobriquets, l’essentiel est de faire
son devoir et de dire la vérité si l’on veut
vivre debout.
On peut momentanément priver un
homme de sa liberté. On peut le séparer physiquement de sa famille, mais
on n’éteint pas une pensée, on ne supprime pas une analyse, on ne peut empêcher la vérité de se faire jour et d’irradier, quels que soient les obstacles
que l’on y met. Ryssen est condamné et
incarcéré pour l’œuvre magistrale qu’il
a écrite sur la question juive, et qui repose pour l’essentiel sur la reproduction
et l’analyse de citations intégrales et
authentiques de personnalités juives,
et non des moindres, citations qui permettent de mieux comprendre la vision
de l’homme, du monde et de la vie portée par le judaïsme, son projet politique,
sa vision eschatologique. Et ce sont ces
vérités que l’on veut cacher, ces analyses
que l’on veut occulter parce qu’on est
incapable de les discuter, de les réfuter.
Elles font mal parce qu’elles disent vrai.
Ce sont les menteurs inquiets qui persécutent les écrivains. La vérité ne craint
pas les insinuations. Lorsque l’on n’a rien
à cacher, pourquoi refuser le débat, la
confrontation des points de vue, le choc
des arguments ? Cette répression est
un aveu de faiblesse. Et une preuve de
mauvaise foi. Ils sont d’autant plus méchants qu’ils se savent démasqués, d’autant plus cruels qu’ils ont été mis à nu.
DANS SA captivité Hervé Ryssen ne
pourra pas compter sur le soutien
des partis politiques ni des congrégations religieuses ni sur l’appui des
masses lobotomisées et se résignant au
bâillon physique et mental. Il ne pourra
pas compter non plus sur l’appui de la
plupart des personnalités du camp national soumis, par écœurante lâcheté,
aux puissants du jour, et qui n’ont qu’une
crainte au monde, non pas celle d’offenser Notre-Seigneur, comme chantaient
les Vendéens, mais de contrarier la synagogue et d’être taxées d’antisémite.
Hervé ne pourra pas compter non plus
sur le soutien d’un Eric Zemmour qu’il
a pourtant si souvent encensé à notre
grand étonnement, ni sur celui d’une
Marine Le Pen qu’il avait pourtant soutenue, ô surprise, en vue de la prochaine
présidentielle mais qui n’est qu’une traîtresse judéoservile. Mais il pourra compter en revanche sur tous les hommes
libres, qu’ils soient ou non anonymes, et
qui ont compris que la délivrance de la
France, de l’Europe et de l’Occident ne
peut s’accomplir sans le combat résolu et hardi contre ce qu’un Mitterrand
moribond et qui n’avait alors plus rien
à perdre avait appelé « l’influence puissante et nocive du lobby juif ».

“Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir”
HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE
N°3439
R IVAROL
23/09/2020
RIVAROL