In Franta in fiecare zi se sinucid doi agricultori .
In realitate .
Mediile oculteaza faptul ca pe an s-au sinucis cca 600 de tarani care daca veneau sa protesteze (lipsa de ajutoare autentice in loc de ridicarea continua a taxelor pana la exterminare) , la oras erau stigmatizati de agitatori in „petainisti” si „nazisti”. Si eventual si atacati, caci erau declarati „violenti” – desperarea lor nu interesa pe nimeni.
Pe 11 octombrie Jacques Joffredo va depune 600 de cruci in fata Bazilicii Sainte‐Anne‐d’Auray, in Bretagne, pentru : « Suicide paysan »
Va fi pentru prima data ca se va aminti de sinuciderile in masa ale bietului taran francez atat de ocultat de mediile care toata ziua il celabreaza pe Mandela sau ziua sidei, sau alte inventii politicianiste, ce nu sunt de niciun interes pentru francezi.
Priviti cifrele ca sa intelegeti in ce hal taranii francezi au fost inghititi de megaagricultura cu adesea peste o mie de vaci pe ferma, Franta a fost de fapt o tara arhipopulata de tarani cu ferme mici care faceau agricultura traditionala; nu hormonizata!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pe cand vor iesi romanii in strada sa depuna cruci in fata Mitropoliei pentru taranii romani morti de foame, caci majoritatea n-au nicio pensie sau una de rasul lumii intregi, la nivel planetar?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
600 croix seront déposées devant la basilique Sainte Anne àSainte‐Anne‐d’Auray, en Bretagne
Chaque jour deux agriculteurs se
suicident : silence… Taisez‐vous !
http://www.rivarol.com/Billet….
L’Edittorial: Rivarol 29/07/2015
C’est un des grandstabous de cette
société moderne de progrès. Celui que les media de sac et de corde s’efforcent
d’occulter avec acharnement parce qu’il met justement en question la pertinence
des choix qui ont été faits par procuration au nom des paysans eux‐mêmes, sans
jamais qu’ils aient été consultés sur leur sort. Sans que pas une seule
racaille politique ou syndicale depuis 1945 ne leur ait demandé leur avis sur
la prodigieuse révolution dans laquelle on les a précipités, à leur insu.
Condamnés, au fur et à mesure que la catastrophe prenait de l’ampleur les
laissant seuls face au désastre. Economique, financier, moral, mais surtout
psychologique. Confrontés, qui plus est, dans le déferlement d’anathèmes que
depuis Lalonde les media enchaînés ont déversé sur leur profession au vide
sidéral des campagnes. Instrumentés par 40 ministres incultes. Dont l’un des
plus minables est l’actuel titulaire de la fonction qui répondant aux critiques
dont il est l’objet mit en avant son DEA d’économie agricole et le diplôme
spécialisé professionnel qui lui aura permis d’enseigner quelques années durant
cette matière dans un lycée agricole. Lançant à ses interlocuteurs de
l’Assemblée Nationale un vibrant « Si quelqu’un ici aurait pu devenir
agriculteur : j’en suis ». Déchaînant sur les réseaux sociaux une vague de
sarcasmes. Car il est tellement plus facile de se vanter d’être capable d’être
agriculteur tout en se gardant bien de s’y hasarder !
C’est tellement vrai qu’il suffit de consulter les chiffres de la dépossession rurale au cours du
dernier demi‐siècle et de la désertion des fermes et des campagnes pour se
douter qu’une fuite aussi colossale devait bien avoir quelques explications
occultes. En 1936 les ruraux représentaient la moitié de la population
française alors qu’en 1921 avec plus de 21 millions d’individus ils étaient
largement les plus nombreux. Mais en 1963, malgré une forte augmentation du
nombre des Français, cette population ne s’élevait plus qu’à 18 millions. On
évaluait alorsles agriculteurs à 9 millions — 5 millions d’hommes et 4 millions
de femmes —. Les propriétés agricoles étaient 1,9 million dont les 2/3 étaient
totalement ou en partie des métayages. Aujourd’hui on ne compte pas plus de 400
000 agriculteurs et sans doute 300 000 si l’on compte seulement ceux dont c’est
l’activité essentielle. C’est dire l’accélération du « génocide paysan » qui
est probablement le plus grand crime commis par l’ensemble de la société
moderne contre l’âme des peuples et leur histoire. Aussi, lorsque le
gouvernement se lamente sur les 10 % d’élevages qui seraient en faillite, non
seulement on est certainement loin du chiffre global des propriétés qui ont
cessé d’être viables mais il faut mettre cette évaluation en rapport avec le
faible nombre d’agriculteursrésiduels dans ce pays. La disparition chaque année
en Europe de milliers d’entre eux a pour conséquence directe l’élargissement
des propriétés et des élevages. Dont on sait qu’il induira automatiquement
l’utilisation encore plus massive de techniques, de bio‐technologies, de
chimie, rendues indispensables par la taille démente des unités de production
agro‐industrielle. Un exemple tout simple est donné par les « exploitations
laitières ». En 2002 en Bretagne le troupeau moyen était de 37 vaches. Il était
passé en 2011 à 50 vaches. Et l’on sait que dès lors que la taille atteint 80 à
100 bêtes les propriétaires pensent sérieusement, parce que c’est trop
difficile à gérer, à des regroupements débouchant sur la formule de « la ferme
à 1 000 vaches »… et beaucoup plus. C’est à dire productrices d’ersatz
alimentaires bourrés d’antibiotiques et d’ETM (Eléments‐Traces métalliques) qui
sont carrément toxiques pour les organismes des consommateurs. De surcroît le
coût d’installation dans l’élevage dit industriel d’un jeune agriculteur
nécessite un investissement de l’ordre de 300 000 à 600 000 euros. Dans le
contexte actuel c’est un pari suicidaire sur l’avenir. Encouragé par tous les
organismes administratifs, techniques, financiers qui ne (sur)vivent que de
cette poule aux œufs d’or née d’une mystification soigneusement entretenue.
C’ETAIT LE PLUS BEAU METIER DU MONDE Suicidaire. Le mot est lâché. Or dans ce
pays, depuis 1939/1945 est du domaine de l’interdit tout ce qui touche à la
ruralité. Aussitôt le concept est défini comme “Pétainisme”, assimilé au
“nazisme” et susceptible de relever deslois mémorielles. Il y a tout lieu
d’être méfiant. Les gens le sont. Les media le sont. On peut évoquer autant
qu’on veut les deux douzaines de fonctionnaires de l’EDF qui se sont suicidés. On
peut rappeler le fort taux de désespérés qui mettent fin à leur jour dans la
police avec leur arme de service. Mais il est rare qu’on cite la profession où,
de très loin, on dénombre le plus de suicides, les agriculteurs. On en parle
rarement et quand cela arrive c’est en donnant des chiffres considérablement
minorés. Pendant plusieurs jours tous les media de France auront fait résonner
leur tambour sur les manifestations radicales menées en diverses régions par
des agriculteurs. On a parfois évoqué avec une grande pudeur les conditions
difficiles auxquelles ils doivent faire face, y compris l’obligation dans la
plupart des cas de devoir vendre leurs 2972015 Billet
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2/2 produits en dessous du prix de revient, ce qui, en bonne logique comptable,
signifie être en faillite avec toutes les conséquences psychologiques et
sociales que cela implique. Mais, a‐t‐on souvent entendu dire, ils pourraient
être plus raisonnables, moins violents et avoir plus d’égards pour les
touristes et pour ceux qui voudraient profiter de leurs vacances bien méritées!
La vérité est la suivante. Si au cours de ces journées la formule « suicide
paysan » n’a jamais été prononcée, elle était à l’esprit de tous ceux qui
étaient descendus danslesrues. Parce que tousles agriculteurs possèdent un
voisin, un parent, un ami qui un jour s’est suicidé, à force de vendre en
dessous du prix de revient et de ne plus pouvoir nourrir sa famille.
Le 11 octobre sera la Journée du « Suicide paysan ». On verra combien, parmi ces
media tartuffes qui ne manquent jamais de nous rappeler la Journée du Sida ou
celle de Mandela, oseront ce jour‐là consacrer dix lignes à l’événement. Cette
journée est organisée par un agriculteur breton, Jacques Jeffredo, opticien
devenu maraîcher il y a 8 ans et qui non seulement ne produit que du vrai “bio”
mais pratique la vente directe autour de Camors, près de Vannes. Cette journée,
il la dédie aux familles ainsi détruites. « Parce que, dans les cas de
suicides, les familles se sentent parfoisresponsables, et il est temps que la
société leur demande pardon ». Il explique que dans les seuls cantons voisins
du sien, au cours des douze derniers mois, dix agriculteurs se sont suicidés.
Depuis plusieurs années, il fouille les archives, les coupures de presse,
Internet. Il a trouvé plus de 600 cas de suicides d’agriculteurs par an, alors
que les statistiques de la Mutuelle Sociale Agricole publiées en 2013 estimaient
qu’il y en avait eu 485 sur les années 2007/2009. La raison en est simple : de
nombreux suicides sont déclarés comme accidents parce que les familles soudain
dépouillées de tout, ruinées, à la rue, n’ont pas d’autre solution afin que
leur soient payées les assurances auxquelles elles n’ont pas droit en cas de
suicide.
Il faut écouter Joffredo qui ne s’arrête d’ailleurs pas à
l’endettement des fermes. Le drame est tellement plus profond alors que des
émissions aussi perfides que « Le bonheur est dans le pré » ne servent qu’à en
masquer l’immensité.
« L’agriculture et la société évoluent, explique‐t‐il, et
tout le monde n’est pas prêt. Autrefois, les travailleurs rentraient le soir
fatigués mais heureux du travail accompli. Les enfants étaient fiers de leur
papa. Il avait bien sûr le plus beau métier du monde. Et ils n’avaient qu’une
envie, faire le même métier. Aujourd’hui tout est différent. Lesjeunes ne
respectent plusleurs parents, car il ne sont pasfiers de ce qu’ilsfont. » Et il
fait cette analyse qu’on aimerait entendre plussouvent dansla bouche des bonnes
âmes qui prétendent refaire le monde : « Dans la formation des agriculteurs, on
enseigne régulièrement qu’ils vont nourrir la planète, qu’ils vont sauver le
commerce extérieur. D’ailleurs, on parle de produits d’exportations agricoles
en équivalents Airbus…
Je peste contre cette argumentation, car tout le monde
sait qu’il ne s’agit en rien de nourrir la planète, mais seulement de fournir à
moindre coût des matières premières pour alimenter un business florissant.
L’enseignement agricole prépare à un fonctionnement idéal, pas à la réalité.
D’où des déceptions, qui deviennent désarroi chez ceux qui ne peuvent ou ne
veulent pass’acclimater ». Jacques Joffredo, s’en prend durement aux media dont
il dénonce à juste titre le silence. « Jamais rien, proteste‐t‐ il, n’a été
organisé pour elles et pour eux. Nous en sommes à 600 suicidés par an en
agriculture et rien… le silence ».
Le suicide est la troisième cause de
mortalité dans le monde agricole après les cancers et les maladies
cardiovasculaires. Aussi a‐t‐il lancé une pétition à retrouver sur Internet en
cliquant sur Yahoo ou Google : « soutien aux familles d’agriculteurs suicidés. »
Le 11 octobre 600 croix seront déposées devant la basilique Sainte Anne à
Sainte‐Anne‐d’Auray, en Bretagne. Petrus AGRICOLA