« Les juifs sionistes sont en partie coupables de l’Holocauste »

  • 3.     Un examen intégral, je répète, intégral de l’Holocauste, de tous les faits et hypothèses que cette thèse implique ; nous oblige à prêter attention à l’information selon laquelle la déportation des juifs dans les camps de concentration a été faite, dans la plupart des cas, conformément aux listes mises en place par les leaders des communautés juives ! Pas tous les juifs  vivant dans les espaces contrôlés par les nazis ont connu l’expérience amère, souvent tragique de la déportation ! Le choix parmi les juifs exposés à la déportation et ceux qui restaient « à la maison » n’a pas toujours été fait par les autorités, mais plus souvent par les officiels juifs, les leaders de la communauté juive. S’il faut croire le rabin-chef Moishe A. Friedman de Vienne [voire annexe 6, l’interview publié dans « Zur Zeit » no. 48/03 et reproduit dans « Points Cardinaux », no. 1-2 (157-158) 2004], un critère religieux a aussi fonctionné à cette époque. Un critère confessionnel, qui consistait dans la « sélection » des juifs destinés à la déportation et, très probablement, dans l’extermination, que cela impliquait ! Le nazisme devient ainsi une occasion pour trouver et appliquer lasolution finaleà des divergences et disputes religieuses, venant de l’intérieur de la communauté mondiale juive. Une hypothèse qui sera vérifiée avec une grande attention, étant bien connus dans l’histoire les ravages du fanatisme religieux, de l’intolérance religieuse, sectaire.

    Il est temps que les personnes qui gèrent l’héritage de l’Holocauste et les bénéfices de celui-ci nous éclairent sur ce point : selon quels critères la communauté juive d’Allemagne et des autres pays a –t-elle agi lorsqu’elle a envoyé certains juifs aux camps de concentration, tandis qu’elle en a aidé d’autres à sauver leur vie ?Les accusations que font certains juifs au mouvement sioniste sont-elles correctes, et pourquoi ne le seraient-elles pas ? Cela inclue l’accusation d’avoir participé à l’Holocauste du même côté de la barricade que les nazis (cf. la déclaration du rabbin-chef Moishe A. Friedman : « Les juifs sionistes sont en partie coupables de l’Holocauste et nuisent extrêmement aux juifs croyants du monde entier. (…) Tant les bolcheviks que les sionistes n’appartiennent en aucun cas, en tant que gens sans foi, au peuple juif. Les juifs strictement traditionalistes ont toujours été poursuivis par ces deux mouvements. » ).  On attire particulièrement l’attention sur la déclaration qu’en Autriche « jusqu’en 1938 beaucoup de juifs croyants se sont séparés pour des raisons religieuses de cette communauté de culte israélite (J.K.G)  qui a collaboré avec les autorités nationalistes-socialistes ; et au sein de laquelle quelques milliers de fonctionnaires ont survécu sans aucun problème à la seconde guerre Mondiale, grâce à leur collaboration. Adolf Hitler a personnellement donné l’ordre de maintenir la J.K.G, ce qu’il n’avait pas fait avec les autres communautés de culte. (…) Cette communauté de culte israélite doit à Hitler le privilège qu’aucune église chrétienne n’a eu; celui de laisser ses devoirs de membre et ses contributions non- acquittées.

    Il devient ainsi évident que les leaders des juifs du monde entier, impliqués dans l’administration de l’héritage de l’holocauste, ont tant de choses à cacher et qu’ils craignent de rendre publiques tous les aspects liés au tragique événement. Ils escamotent et cachent intégralement le problème de la culpabilité juive, des institutions juives, dans les débuts et le déroulement de l’holocauste. Nous ne pouvons pas avoir une discussion honnête et sérieuse concernant la culpabilité des roumains envers les juifs dans ces conditions-là! Le côté roumain a prouvé plusieurs fois sa bonne foi, son sérieux et sa sincérité, sa disponibilité à identifier les coupables et à assumer la responsabilité des faits. Il est temps que la réaction de réciprocité se produise du côté des juifs.

    Ainsi, ceux qui accusent le régime d’Ion Antonescu d’avoir mené une politique criminelle envers les juifs, d’avoir déclenché un génocide anti-juifs, d’un Holocauste qui a produit des centaines de milliers de victimes parmi les juifs, ceux-là ont l’obligation élémentaire de donner une explication au fait que les leaders de la communauté juive de Roumanie, et surtout les leaders des juifs sionistes de Roumanie ont toujours entretenu des relations excellentes avec le gouvernement Antonescu, avec le maréchal Antonescu lui-même. De plus, si le régime Antonescu avait produit des centaines de milliers de victimes juives, alors l’attitude de leaders juifs comme Filderman, Safran, Benvenisti, Zissu, Gingold et tant d’autres doit être correctement encadrée moralement et juridiquement comme acte de complicité à l’Holocauste. De complicité avec les assassins de leur propre peuple, acte de trahison des intérêts juifs fondamentaux. On ne comprend plus, alors, les honneurs auxquelles ces leaders juifs ont eu part après 1945, de la part de la communauté juive mondiale, de la part de l’Etat d’Israël lui-même. Cela dans la situation où ces juifs ont entretenu des relations excellentes avec le gouvernement du maréchal Antonescu, celui même qui est aujourd ‘hui accusé d’avoir assassiné des centaines de milliers de juifs!