Où sont les assassins?

  • 13. Il faut souligner le fait que la thèse de l’holocauste de Roumanie est recente, on n’a rien mentionné sur ce génocide ni à Nuremberg ni à la Confèrence pour la Paix de Paris, en 1947. Au contraire, nous gardons des années d’après-guerre de nombreux temoignages juifs, en provenance aussi bien des plus importants leaders juifs que de gens ordinaires, qui consignent l’exception qu’on fait Antonescu et la Roumanie pendant la guerre, pendant l’occupation allemande, et en ce qui concerne le traitement appliqué aux juifs. Ce n’est qu’après 1990 que la thèse d’un holocauste anti-juif produit en Roumanie (ou à cause des autorités roumaines de Transnistrie) a été intensément médiatisée et appropriée par les officialités juives. Si cet holocauste s’était réelement passé, alors le manque de réaction de la part des milieux juifs n’a pas de sens. Ils auraient pu réagir juste lors de l’holocauste ou pendant les années qui ont suivi, tant que les préposés coupables d’holocauste étaient encore en vie, tant que les victimes des persecutions anti-juifs et les survivants de l’holocauste étaient encore en vie. Qu’est-ce qui a pu empêcher les leaders juifs de New York ou de Tel-Aviv de demander à ce que justice soit faite dès cette époque-là, aux années ’50-’80 ? Quelle explication trouver pour le fait que ce sujet est ouvert pratiquement 50 ans après l’ « holocauste de Roumanie » ?

    Comment interpreter la récompense de milliers de dollars offerte de nos jours pour identifier les roumains qui ont assassiné des juifs, autrement qu’en la comparant à une cynique et honteuse diversion ?! Pourquoi n’a-t-on pas offert ces récompenses il y a bien des années, pour ainsi mettre la Roumanie sur la liste des pays dans lesquels les agents de Wissenthall n’avaient pas de raison pour agir, n’avaient personne a identifier, ne voulaient trouver aucun roumain engagé dans le meurtre systémtique des juifs. Comment expliquer le fait que la fameuse commission de Simon Wissenthall n’a cherché, ni n’a trouvé un seul roumain coupable du meurtre de juifs ?60 ans après, une telle tentative n’a pas comme but de trouver la vérité mais, bien au contraire, de l’occulter. Occulter la vérité selon laquelle le peuple roumain n’a pas accouché de monstres, de criminels en masse pour tuer de malheureux  innocents !

    Après la guerre, il y a eu la parution du livre de Matias Carp, Le Livre Noir. L’auteur essayait de presenter le tableau général des souffrances endurées par les juifs en Roumanie pendant les années 1940-1944. Le peu de documents authentiques qu’il présente dans ses trois volumes, correctement interprétés, deviennent plutôt contradictoires avec la thèse de l’auteur. Célèbre parmi les auteurs holocaustisants, Le Livre Noir est celui qui a débuté les mensonges et les calomnies à l’adresse des roumains, sur le sort des juifs de Roumanie. Les auteurs qui ont suivi Matias Carp n’ont rien ajouté d’important au probatoire proposé par M.C. et ont continué, suivant la même tradition, à ignorer et à ne pas commenter les documents pouvant réelement prouver quelque chose. Ainsi ne montrent-ils pas que la vérité est du côté de juifs « honnêtes », de certains juifs comme Wihlem Filderman ou, Moshe Crmilly Weinberger, N. Gingold ou encore Misu Benvenisti ? Evidement ces gens-là ne sont pas de ceux qui pretendent à des dommages de dizaines de milliards de dollars pour les souffrances de centaines de milliers de juifs holocaustisés par les roumains. Ces prétentions, aussi arbitraires qu’immorales, ont désormais, et malheuresement, le support des autorités juives, l’aide de l’Israël, ce qui met la Roumanie dans une situation à la fois absurde et dangeureuse.

    Etant données les difficultés économiques par lesquelles passe la Roumanie, il est evident que les roumains ne pourront pas payer leurs « dettes » envers les juifs, situation pour laquelle Israël est très compréhensif. C’est pour quoi il s’est déclaré prêt à renoncer au paiement cash et accepter l’équivalent en propriétés immobiliaires, surtout des terrains des plus vastes, comme Vatra Dornei, Slanic Moldova, etc, (stations de montagne, balnéaires et de ski n. trad). Bien sûr, l’experience que les juifs ont gagnée en Paléstine les aidera à ne plus reproduire les mêmes erreurs qui, là-bas, leurs ont été fatales.