La participation des juifs à l’Holocauste rouge

 

  • 7 Le monde ne peut discuter et condamner de manière institutionnalisée et systématique l’holocauste nazi sans se prononcer avec la même véhémence, la même énergie et la même logique sur le bolchevisme, sur la doctrine de la dictature du prolétariat qui, au nom de la lutte et la haine des classes, a mutilé l’histoire des peuples du soi-disant camp socialiste. Le nombre des victimes qu’a causé le communisme sur presque tous les continents dépasse, malheureusement, toutes les « performances » du nazisme. L’Holocauste « rouge », conçu comme phénomène unitaire, désigne le régime politique le plus criminel de l’histoire mondiale avec les conséquences les plus malheureuses sur le plan de l’existence réelle des peuples et des individus.

    En nous rapportant au communisme, nous, les roumains, avons des raisons pour nous considérer une des victimes de prédilection de la propagande et de l’action bolchevique, communiste. Sans rentrer dans les détails,  on affirme que les roumains ont eu une contribution de martyre volontaire des plus consistantes tant sur le front de la lutte quede la résistance anti-communiste. Si les essais du bolchevisme d’extendre vers l’Ouest la révolution communiste ont échoué (après le succès du coup d’état bolchevique du 7 novembre 1917), cela se doit surtout à la prémonition roumaine, des hommes politiques roumains et des soldats martyres de la première ligne du front.

    Malheureusement, il y a peu d’historiens qui connaissent et reconnaissent cette participation roumaine à la résistance anti-communiste.

    Par contre, tout le monde connaît et ne conteste pas la participation d’importants et nombreux facteurs juifs (personnes, organismes, doctrines) à la naissance du mouvement communiste et surtout à la « victoire » du communisme en Russie et dans les autres pays socialistes. La manière de laquelle s’est organisée la société communiste, la manière de laquelle le nouvel ordre social a affecté la vie de centaines de millions de personnes –pour la plupart du temps pour leur causer des souffrances et des injustices d’une violence sans précédent dans l’histoire – constitue un sujet qui entraîne la culpabilité criminelle de milliers de personnes. Parmi les plus coupables de l’ « holocauste rouge »,  communiste, un grand nombre est constitué de juifs, surtout des juifs de New York, de l’Occident, qui ont financé de leur argent propre la Grande Révolution Socialiste d’Octobre ! Un grand nombre de juifs se trouvent parmi les leaders communistes de Russie et dans la majorité des partis communistes.

    Les juifs de Roumanie, avec leur plus considérable représentant, Wilhelm Filderman, le président de la Fédération des Communautés Juives de Roumanie dans les années ’40, ont proposé le principe selon lequel les juifs qui rejoignent les thèses bolcheviques cessent pour cela d’être juifs ! Il semble que ce principe ait été accueilli par les leaders qui ont suivi, et c’est pour cela qu’on constate un désintérêt total de leur part pour un sujet difficile à ignorer : la contribution des juifs à l’Holocauste rouge, dans diverses hypostases, celle « classique » pour les juifs, à savoir celle de victimes. Mais aussi dans le rôle d’auteurs et bénéficiaires de crimes atroces ! Dégoûtants ! Révoltants !

    Le droit d’accuser est un droit que l’on reconnaît à tous. Même lorsque l’accusé est notre propre personne, notre propre peuple, notre propre pays.

    Les accusations d’holocauste anti-juif apportées aux autorités  roumaines sont, en définitif, des accusations apportées au peuple roumain. Ces accusations ne peuvent être soutenues en ignorant les souffrances du peuple roumain au XX-ème siècle, en ignorant qui est coupable de ces souffrances. En tant que victime de l’Holocauste communiste, le peuple roumain a le droit à toute la vérité sur l’identité de ceux qui l’ont fait souffrir et sur le but de ces derniers. Le peuple roumain a le droit d’accuser les auteurs et les bénéficiaires de l’holocauste rouge ! Nous sommes prêts à discuter la mesure dans laquelle les roumains sont coupables des souffrances causées dans le cadre de ce qu’on appelle l’holocauste anti-juif, mais on prétend aussi que l’on évalue correctement la responsabilité des juifs, de certains juifs, pour les souffrances des roumains en tant que victimes de l’holocauste communiste.

    A titre d’hypothèse, on affirme que pendant la période 1939-1945, le nombre de roumains qui ont trouvé la mort directement ou indirectement par les évènements politiques et militaires internationaux –guerres, opérations militaires, déportations, exécutions, maladies acquises sur le front ou dans les camps de concentration, etc. – dépasse largement le chiffre d’un million. Selon ce calcul, en dehors des militaires morts et blessés sur les deux fronts, d’Est et d’Ouest, on prend en compte les roumains victimes des gouvernants hongrois (environ 150.000 d’après Raoul Sorban, Chestiunea Maghiara, Editions Valahia, Bucarest, 2001) , ainsi que les roumains civiles tués ou déportés par l’Armée Rouge. Et, nota bene, on parle ici d’évènements politiques internationaux qui se sont produit sans aucune intervention ou décision de la part des roumains. Evènements auxquels les roumains ont dû participer, s’impliquer, sans en avoir le choix. Ainsi, il est bien possible que le nombre de roumains, victimes innocentes de la période 1939-1945, soit plus grand que le nombre des innocentes victimes juives. Car les prétentions juives de dommages matériaux nous forcent la main et nous obligent à examiner avec tout notre sérieux l’hypothèse selon laquelle le  nombre des juifs décédés à cette période serait plus petit en réalité que le chiffre officiel avancé, les célèbres six millions, un chiffre de plus en plus dur à accepter. On véhicule aussi des chiffres en dessous d’un million pour enregistrer les juifs victimes proprement-dites de la seconde Guerre Mondiale. On ne peut oublier, dans le même ordre d’idées, que certains juifs ont été impliqués en tant qu’agresseurs dans les débuts des évènements catastrophiques de 1939-1945, ayant ainsi une faute, fut-elle petite, mais une part de culpabilité pour ce qui s’est ensuivi. La faute d’avoir déclenché la seconde Guerre Mondiale! Aucun roumain ne se retrouve dans cette situation…

Dans ces circonstances, dont la confirmation n’est aucunement exclue, les prétentions juives à des dommages de la part des roumains pourraient devenir inqualifiables dans les termes du langage humain et dans ceux de la jurisprudence, des précédents offerts par l’histoire. Car – ce qui est presque certain, les autorités juives, d’Israël ou internationales, connaissent très bien le chiffre réel des victimes juives, détiennent tous les moyens pour prouver ce chiffre qu’ils gardent, pour le moment, secret…  Un secret qui, comme tout secret, ne pourra pas durer éternellement !  Si les juifs ne peuvent pas amener des preuves pour les 400.000 juifs tués par les roumains, c’est parce que les preuves que détiennent les juifs concernent un nombre beaucoup plus petit, pratiquement un nombre infime de juifs.