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„HALLAL SAU CASHER ? ”

Halal ou casher ? N°3532 — 14 SEPTEMBRE 2022 — RIVAROL

ACESTE DOUA RITUALURI UCID ANIMALELE INTR-O TORTURA TRADITIONALA SALBATECA STRANGULANDU-LE IN MOARTE LENTA IN NISTE CHINURI INDESCRIPTIBILE CU BEREGATA TAIATA DOAR PE JUMATATE CA SA LI SE SCURGA SANGELE LENT SI COMPLET !
TORTURAREA ANIMALELOR SE FACE IN MULTE COMUNITATI RAZAND SI CELEBRAND TORTURA BIETELOR FIINTE NEAJUTORATE (DESPRE CARE STIINTA A STABILIT DE SECOLE CA SUFERA LA FEL CA SI OAMENII), SI IN FATA COPIILOR MICI DOAR DE CATIVA ANI -DECI A INTREGII COMUNITATI , LA MODUL FESTIV !!!
VA DATI SEAMA CE SPECIMENE DEBILITATE IES DIN ASA HAL DE TRAUMATIZARE – REPETATA – A BIETILOR COPII OBLIGATI SA PRIVEASCA ACEST CALVAR !!!
CIUDAT CA IN FRANTA NU SE OPUNE RADICAL DECAT BRIGITTE BARDOT IN TIMP CE RESTUL ORGANIZATIILOR PRETINSE DE DREAPTA PROTESTEAZA DOAR CU JUMATE DE GURA . SAU DELOC .
Propagandistii oficiali ai invaziei necontrolate cu imigranti de orice fel, pretind ca pedopsihiatrii occidentali care spun adevarul, nu fac asta decat ca sa stigmatizeze musulmanii .
In schimb in scolile Frantei, din ce in ce mai mult se suprima carnaciorul de porc sau ‘rillette’-le, mancaruri traditionale din patrimoniul francez, ca sa se faca loc mancarurilor hallal si casher.
Supermarketurile asta fac.
In Franta taierea acestor animale prin tortura a invadat pana si blocurile unde in timpul sarbatorilor religiosii nu se mai sinchisesc de bastinasi nici de doi bani si casapesc animalele chiar si in baie! Va dati seama in ce conditii traiesc bietii francezi invadati de musulmani astfel.
Romania ce face ?
Cati ne-au napadit ?

Subject: Halal ou casher ? N°3532 — 14 SEPTEMBRE 2022 — RIVAROL4

N°3532 — 14 SEPTEMBRE 2022 — RIVAROL4
Halal ou casher ?
E N LIEU et place de la boucherie tra-
ditionnelle et de la charcuterie bien de
chez nous, les viandes halal et casher
se sont taillé la part du lion ces dernières
année, et essaiment sur les étals. D’ailleurs,
le fameux couscous boulettes est devenu
l’un des plats préférés des Français selon
les sondages, bien loin devant la ringarde
poule au pot de notre bon roi Henri IV.
Les deux abattages partagent de nombreux
points communs, dont une sauvagerie rituelle
difficile à admettre. Longtemps cantonnés à
des points de vente spécifiques, les viandes
halal et casher ont explosé en France, du
fait d’une demande croissante liée à la dé-
mographie : un Français sur sept, selon les
estimations de l’Insee (le chiffre exact serait
plus proche d’un sur six) souscrit au culte
d’Allah. Voilà qui n’étonne guère quand ses
zélotes ont été naturalisés à la chaîne depuis
les années 1970, sans même parler des sangs
mêlés issus de mariage mixte. Non sans cy-
nisme, les industriels se sont emparés de l’au-
baine et l’ont pris en compte, au point que
catholiques ou protestants achètent souvent
de la viande halal sans le savoir, les abattoirs
français ne faisant plus guère la distinction
pour tenir les rendements. Aujourd’hui, vous
trouvez des viandes “bénites” par rabbins ou
imams dans des rayons spéciaux signalés
par les grandes enseignes — ce que certains
pourraient interpréter comme une revendi-
cation séparatiste — mais on croise aussi
au rayon boucherie des viandes immolées
rituellement sans que cela soit signalé au
consommateur.
Le Francaoui de base ne sait pas faire la
différence entre les deux pratiques, qui
lui sont étrangères, quand ces viandes ob-
tiennent leurs certifications en répondant
à des normes strictes, où croyances reli-
gieuses et superstitions règnent sans par-
tage, en se moquant éperdument du bien-
être animal. Voyons les quelques détails
subtils qui permettent de distinguer ces
deux maniements du coutelas.
ALIMENTS PROHIBÉS
Quelques précisions auparavant : si viandes
halal et casher découlent de codes établis par
des religions exogènes au pays de Rabe-
lais, elles diffèrent sur de nombreux points.
Néanmoins, dans les deux religions, le porc
(base de la charcuterie qui reste, jusqu’à plus
ample informé, un élément culturel majeur
de notre patrimoine) est considéré comme
impur, d’où l’absence dans nos écoles de la
saucisse-purée ou du petit salé aux lentilles,
deux plats économiques écartés pour ne pas
flétrir le « vivre ensemble ».
D’autres viandes, on le sait moins, sont in-
terdites à la consommation chez les juifs : le
lapin, le cheval, le lièvre et le gibier, mais les
mahométans, eux, en consomment. Les dis-
ciples du Talmud se fondent sur le Lévitique
pour proscrire à tout-va, dont une liste im-
portante de produits de la mer : pour les ado-
rateurs du chandelier à neuf branches, seuls
les poissons à écailles et nageoires sont li-
cites, ce qui leur rend impossible la consom-
mation de crabes, anguilles, crevettes, fruits
de mer, lotte, raie, etc. En outre, une liste à
la Prévert d’interdictions multiples gouverne
leurs repas, certaines d’entre elles flirtant
avec l’absurde : il n’est pas permis de boire
un vin (même casher) qui aurait été débou-
chonné par un non-juif, par exemple — ce
que l’auteur de ces lignes a vécu, à sa plus
vive stupéfaction, dans un dîner récent.
Du côté des musulmans, pas d’alcool du
tout en théorie, et sont considérés comme
strictement haram (interdits) les animaux
abattus au nom d’un dieu autre que l’unique
Allah. Pour le Coran, pas question de toute
façon d’ingurgiter des aliments chrétiens ou
juifs ; le musulman ne mange d’ailleurs pas
de viande casher, bien que les deux modes
d’abattage soient jumeaux. En théorie d’ail-
leurs, les fruits et légumes de nos régions, le
pain, les gâteaux (ou tous produits façonnés
par Pierre, Jacques ou Matthieu) devraient
être évités par le pieux musulman.
Dans les deux religions, on évite de se nour-
rir d’une bête trouvée morte ; il faut qu’elle
ait été abattue par l’homme, dans les condi-
tions ci-après exposées. Et comme déjà dit,
la viande française ou européenne — traitée
avec humanité au moyen d’un étourdisse-
ment préalable — est regardée comme non
consommable par Mouloud ou Sarah.
LE RÈGNE DU COUTEAU
Pour obtenir une viande certifiée halal ou
casher, l’animal sacrifié doit être abattu se-
lon un processus codifié, qui diffère de la
pratique gauloise. Il existe trois façons de
donner la mort aux animaux : l’abattage
dit conventionnel, avec électronarcose et
avec les paramètres électriques imposées
par l’Europe, l’abattage halal sans électro-
narcose (c’est le halal et le casher), enfin
l’abattage halal avec une électronarcose at-
ténuée, marginal car peu apprécié des mu-
sulmans et des juifs.
Chez les juifs, le rite ne peut être effec-
tué que par un “Shohet”, un “sacrificateur”
formé et reconnu par le rabbin local. Ce
dernier saisit l’animal et lui sectionne la
trachée et l’œsophage sans les couper to-
talement, afin que le sang s’évacue, dans
des souffrances atroces pour l’intéressé.
Le sang, le nerf sciatique et la graisse sont
extirpés du cadavre. L’acte doit être réalisé
avec un couteau effilé dédié à cette tâche,
nous précise-t-on. Chez les musulmans,
l’animal encore vivant est d’abord tourné
vers la Mecque, sans doute pour le rassu-
rer sur sa future villégiature au ciel. Tout
comme chez les juifs, le sacrificateur doit
être agréé, en l’occurrence par l’une des
trois grandes mosquées de France. Pen-
dant le rituel, le sacrificateur prononce une
bénédiction puis, une fois égorgé, il laisse
l’animal se vider de son sang, à l’instar des
israélites. Pour finir, dans les deux cas, des
inspecteurs agréés vérifient que l’abattage
a été accompli selon leurs normes, après la
terrible mise à mort.
Dans le cas des adorateurs d’Allah, il faut
évoquer en outre la fête dite de l’Aïd el-Ké-
bir, célébrée à partir du dixième jour du
mois lunaire de dhou al hijja, durant trois
jours. La date est décalée chaque année
(ce fut en juillet 2022, par exemple), car le
calendrier de l’Hégire considère que nous
sommes en 1438 et non en 2022 ; il ne com-
porte que 354 ou 355 jours.
Les musulmans sont invités au cours de
l’Aïd el-Kébir à sacrifier un mouton se-
lon un rituel précis. Le service Halal de la
Grande Mosquée de Paris prescrit ainsi que
« l’agneau ne doit pas être borgne, il ne
faut pas qu’il ait la queue coupée et qu’il
ait moins d’un an ». Lors de cette fête san-
glante, de nombreux animaux, des centaines
de milliers de par le pays, sont égorgés dans
des conditions atroces chez les particuliers,
à même le sol — souvent dans les salles de
bains — ou dans des jardins et cours d’im-
meubles, privatisés pour la circonstance.
Cerise sur le gâteau, le sacrifice du mou-
ton est un spectacle familial, partagé avec
les enfants ! Le site El Moujahid (du jour-
nal éponyme, le plus vendu en Algérie) s’en
fait d’ailleurs l’écho : « Les avis des spé-
cialistes sont contradictoires quant à lais-
ser les enfants assister au sacrifice. “Aussi
longtemps que je me souvienne, j’ai tou-
jours assisté étant enfant à l’égorgement du
mouton de l’Aïd et je me porte bien”, nous
dira le père de quatre enfants
qui accuse les psychologues et
autres pédopsychiatres occi-
dentaux d’être à l’origine de
cette polémique dans le seul
but de stigmatiser les traditions
musulmanes. Un autre chef de
famille affirme que ce sont ses
enfants qui manifestent le dé-
sir de regarder de près l’abat-
tage de la bête et guettent avec
empressement le moment du
sacrifice. “Tout cela se passe
dans une ambiance de joie et
de bonne humeur sans aucun
incident.” “L’Aïd n’est fait ni
pour torturer les moutons ni
pour traumatiser les enfants,
bien au contraire, c’est un événement cru-
cial attendu impatiemment par les familles
algériennes et particulièrement par les en-
fants qui y voient une fête divertissante, et
rien d’autre”, dira cet imam du quartier en
réponse à un père inquiet de l’impact de
la scène d’égorgement sur son fils de six
ans. » Bref, embrassons-nous Folleville et
découpons les agneaux sous les encourage-
ments des petits et des grands.
FAUX DURS ET VRAI PROBLÈME
Comme toujours, la France républicaine
montre vaguement ses muscles sur le sujet
(le recours à l’abattage clandestin est un
délit réprimé par une peine allant jusqu’à
6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros
d’amende), puis tremble devant le fait ac-
compli. C’est la fameuse technique dite du
« baissage de pantalon », pratiquée à grande
échelle sous la Vème et inaugurée jadis par
l’arnaqueur londonien, au détour de la crise
algérienne.
A l’instar du voile islamique, les amendes
sont distribuées au compte-gouttes, et dé-
passent rarement quelques centaines d’eu-
ros, bien loin du maximum théorique ; rien
n’est réellement entrepris par le législateur
pour faire stopper ces zigouillages d’un
autre âge, souvent pratiqués dans la rue.
Plus grave, les pouvoirs publics font
montre de duplicité avec la viande halal et
casher : l’abattage rituel des animaux sans
étourdissement est une dérogation aux lois
françaises, strictement encadrée par les ar-
ticles R214-73 à R214-75 du code rural, mo-
difié selon la circulaire du 14 juin 2018.
En clair, le législateur consent à fermer les
yeux sur la cruauté des pratiques rituelles,
mais à titre dérogatoire… La schizophré-
nie de la tourneboulée Thémis atteint ici
des sommets, puisqu’elle autorise la danse
du couteau nonobstant le calvaire de ceux
qu’elle considère clairement comme des
« êtres sensibles » via les articles 515-14 du
code civil et L214-1 du code rural. Nous
constatons par conséquent ceci : la souf-
france animale est reconnue comme telle —
voir les dispositions précitées — mais on
passe l’éponge pour ne pas contrarier cer-
tains. Cela est d’autant plus regrettable que
la réciproque n’est pas effective : Emma-
nuel Fragkos, membre du Parlement eu-
ropéen et du parti des conservateurs et ré-
formistes grecs (ECR), a déclaré à propos
du nombre croissant de boucheries halals :
« Les chrétiens qui vivent dans des socié-
tés musulmanes ou à prédominance musul-
mane, sont malheureusement contraints,
eux, de consommer de la viande halal ».
Les personnes sensées remarquent com-
bien nous sommes, avec ces coutumes ve-
nues des pays lointains, à mille lieues des
usages hérités de nos aïeux. Les animaux
sacrifiés au nom de Yahvé ou du Prophète
le sont dans des conditions de cruauté évi-
dentes, à l’heure où la science a prouvé
depuis des lustres que l’animal ressent la
souffrance comme les humains. Hélas, hor-
mis quelques voix isolées comme celles de
Brigitte Bardot ou d’associations proches,
les faux droitiers LR et leurs amis RN
restent soit muets, soit les bras ballants. Se-
rait-ce le signe que laxisme et renoncement
guident notre personnel politique ?
Et parlons franc : par-delà les souffrances
infligées aux animaux, il y a le génie fran-
çais. Devons-nous accepter des mœurs
importées ? La France est-elle contrainte
par principe d’abandonner son identité ?
Pourquoi pas saucisson et rillettes à volonté
dans les cantines scolaires ? A chacun de
répondre.
Jean BEAUMONT.