Rabinii – deloc singulari – aplauda carnagiile ISIS asupra Europei
Rivarol
19/11/2015
Editorial
Carnages en plein cœur de la capitale : les pyromanes osent jouer aux pompiers ! Les attentats qui ont ensanglanté Paris et son agglomération le vendredi 13 novembre au soir et dont le bilan encore provisoire est de 129 morts et de 352 blessés, dont plusieurs dizaines grièvement atteints, n’ont pas fait que des malheureux à en juger par les déclarations décomplexées du rabbin Dov Lior selon lequel « les attentats de Paris sont une juste rétribution pour l’Holocauste ». D’après le Jerusalem Post, ce grand rabbin de la colonie israélienne de Kiryat Arba, a déclaré le 14 novembre : « Les méchants dans cette Europe gorgée de sang méritent (ces attentats) pour ce qu’ils ont fait à notre peuple il y a 80 ans ». Il ne faudrait pas croire qu’il s’agit là d’une voix isolée dans le rabbinat. Le rav David Touitou, a posté sur youtube le 24 août dernier une vidéo d’un de ses cours de religion, où il s’enthousiasme de la guerre à venir entre musulmans et Européens et de l’islamisation du Vieux Continent. Selon lui, pour que le messie attendu par les juifs fasse son apparition, il faut au préalable que la chrétienté soit détruite, submergée et anéantie par l’islam. « Le mashia’h (messie) ne viendra que quand Edom, l’Europe, la chrétienté sera totalement tombée. Donc je vous pose la question : “C’est une bonne nouvelle que l’islam envahisse l’Europe ?”. C’est une excellente nouvelle, ça annonce la venue du mashia’h. Excellente nouvelle. » En 2012 déjà, le rabbin Baruch Efrati avait conseillé aux juifs de « se réjouir du fait que l’Europe paie pour ce qu’elle nous a fait pendant des centaines d’années en perdant son identité ». En réponse à cette question d’un étudiant : « Comment combattons‐nous l’islamisation de l’Europe pour qu’elle revienne aux mains des chrétiens et modérés ? », le rabbin répondit tout de go : « Les Juifs devraient se réjouir du fait que l’Europe chrétienne perd son identité comme punition pour ce qu’elle nous a fait pendant des centaines d’années alors que nous étions là bas en exil. Nous ne pardonnerons jamais à l’Europe chrétienne d’avoir massacré des millions de nos enfants, femmes et vieillards… Pas seulement lors de l’holocauste récent mais à travers des générations d’une manière continue, ce qui caractérise toutes les factions hypocrites du christianisme. Et maintenant l’Europe perd son identité au profit d’un autre peuple et d’une autre religion et il ne restera aucune trace, aucun survivant de l’impureté du christianisme qui a répandu beaucoup de sang pour lequel il ne pourra pas être pardonné ». Voilà qui devrait faire réfléchir ceux qui pensent que les dirigeants de la communauté juive et l’Etat d’Israël pourraient être des alliés contre l’invasion migratoire et l’islamisation de notre pays et de notre continent. Les carnages qui ont semé vendredi soir la panique dans la population parisienne, et même dans la France entière, dix ans presque jour pour jour après les émeutes ethniques du Ramadan 2005, prouvent en tout cas qu’un saut qualitatif a été franchi. Tant par le nombre des victimes (sans précédent dans un attentat en France depuis la fin de la guerre d’Algérie) que par le mode opératoire : des kamikazes disposant d’armes de guerre et de ceintures d’explosifs avec bouton pressoir. Le plan Vigipirate renforcé après les attentats contre Charlie‐ Hebdo le 7 janvier dernier n’aura donc servi à rien, non plus que la loi sur le renseignement dont on nous certifiait pourtant qu’elle était un outil très efficace contre le terrorisme. On doute que l’état d’urgence proclamé par Hollande pendant douze jours et qui est reconduit pour trois mois cette semaine par le Parlement empêche la réédition d’attentats sanglants. L’état d’urgence, comme Vigipirate, sont des mesures avant tout destinées à rassurer la population sur le plan psychologique, à faire accroire que les pouvoirs publics protègent réellement le peuple, mais leur efficacité réelle est proche de zéro. Les attentats sanglants n’ont pu être empêchés et on ne voit pas hélas ce qui pourrait interdire leur répétition, la France étant désarmée et ³4XDQG OHV SHXSOHV FHVVHQW G¶HVWLPHU LOV FHVVHQW G¶REpLU´ (GLWRULDO KWWSZZZULYDUROFRP(GLWRULDOKWPO devant faire face à un ennemi intérieur redoutable. On le sait, les ennemis de l’intérieur sont toujours beaucoup plus dangereux que ceux de l’extérieur, beaucoup plus difficiles à vaincre. On ne peut en effet mettre des policiers ou des militaires devant chaque magasin, chaque restaurant, chaque salle de spectacle, chaque lieu de culte. La menace est permanente et insidieuse. Nous connaissons désormais ce que Beyrouth, Damas ou Badgad subissent depuis longtemps : des attentats sanglants faisant à chaque fois des dizaines voire des centaines de victimes, des morts, des mutilés, des blessés à jamais dans leur chair et dans leur âme. Lorsque ces attentats étaient encore relativement loin de chez nous, nous n’y prêtions guère d’attention. Désormais le conflit s’est importé sur notre territoire, il n’est plus permis d’en douter, ce qui crée une situation nouvelle. Nous revivons à certains égards ce que la France a connu en 1940 : notre pays a été désarmé par ses gouvernants. Depuis un quart de siècle l’armée n’est plus le premier budget de la nation, elle subit sans cesse une réduction drastique et irresponsable de ses effectifs, de ses dotations, la suppression des casernes, des mess, des lycées militaires, de ses infrastructures, et plus grave encore de l’esprit de défense. De plus, nos soldats sont envoyés aux quatre coins du monde, et notamment dans différents pays d’Afrique, où le plus souvent nos intérêts vitaux ne sont pas en jeu. Il conviendrait de rapatrier ces militaires, ils seraient beaucoup plus utiles en France. De la même manière, plutôt que de multiplier les effectifs de la police et de la maréchaussée sur les routes et autoroutes de France où l’automobiliste est traqué s’il conduit à 140 au lieu de 130 km/ heure, il serait sage de les déployer là où ils sont vraiment utiles, d’abord et avant tout dans les villes et banlieues allogènes. De même les magistrats devraient‐ils prioritairement juger les vrais délinquants et criminels et non « les délinquants de la pensée » condamnés pour incitation à la haine raciale alors qu’ils ne font que sonner le tocsin. Ah si l’on avait écouté Jean‐Marie Le Pen, RIVAROL qui, notamment sous la plume de Pierre‐Antoine Cousteau, dès 1958, annonçait la destruction de notre pays et de notre race par l’immigration extra‐européenne, beaucoup de malheurs eussent pu être évités à notre peuple et à notre pays ! Mais comme le disait feu Guy Béart « il a dit la vérité, il doit être exécuté ». On ne pardonne jamais à ceux qui ont eu raison trop tôt et qui ont eu le courage de dire la vérité à temps et à contretemps ! A n’en pas douter, ces attentats ont nécessité un haut niveau de planification, témoignent d’un grand professionnalisme. Les kamikazes, des jeunes d’une vingtaine d’années, ont fait preuve d’un calme, d’une détermination, d’un sang‐froid stupéfiants selon les spectateurs du Bataclan qui ont pu les voir. Leur fanatisme et leur détermination implacable font froid dans le dos et contrastent avec la mollesse d’un peuple et d’un pays qui, eux, ne croient plus en rien. Leur cause et leurs méthodes sont éminemment condamnables, leurs crimes sont horribles, mais il n’empêche que leur force de conviction, leur engagement, certes terrifiant, jusqu’à leur propre mort contrastent avec des peuples européens déchristianisés ne songeant qu’à faire la fête, à s’amuser, à s’adonner à ces nouveaux jeux du cirque que sont les matches de football opposant des équipes multiraciales et les concerts de rock dont certains sont explicitement sataniques. Il est d’ailleurs pour le moins troublant que l’affreux carnage a commencé au Bataclan lorsque le groupe de rock américain Eagles of Death Metal qui affirme prendre de la drogue et aimer le sexe et la pornographie — voir sa fiche Wikipédia, « Death by sexy » est de plus le titre d’un de ses albums — entonnait sa chanson « Kiss the devil » (embrasser le démon). C’est en chantant « Who’ll love the Devil ? Who’ll love his song ? I will love the Devil and his song. I meet the Devil and this is his song » (Qui aimera le diable ? Qui aimera sa chanson ? J’aimerai le diable et sa chanson. Je rencontre le diable et c’est sa chanson) que les détonations ont commencé. Hélas pour le groupe (sain et sauf) et pour ses malheureux fans affreusement massacrés, ils ont bel et bien rencontré Satan ! Il est terrible de voir où en est aujourd’hui notre monde partagé entre des islamistes fanatiques ayant le mépris de la vie humaine (mais ils ne sont pas les seuls dans une société comme la nôtre où l’on promeut l’avortement, l’euthanasie et toutes les déviances) et un Occident décadent, apostat, matérialiste et dégénéré se réclamant de la mort, du sexe, de la drogue et de Satan et qui, après la tragédie, ne sait qu’entasser des bougies et des fleurs sur les trottoirs et ne sait même plus prier. Il faut aussi avoir l’honnêteté de reconnaître que par ces cruels attentats que rien ne justifie car il est toujours horrible de s’en prendre à des populations civiles désarmées nous payons aussi le prix de notre politique injuste au Proche‐Orient, à l’égard des Palestiniens et des Irakiens. Le blocus des enfants irakiens a fait un million de morts. L’uranium appauvri est‐il plus acceptable que la Kalachnikov et les ceintures d’explosifs ? Les bombes que l’aviateur dépose sans risques depuis son avion à plusieurs milliers de mètres d’altitude sont‐elles moins criminelles que les attentats terroristes ? Et que dire de la Révolution française et de sa Terreur, de la Résistance, de l’épuration et de leurs méthodes expéditives, des bombardements au phosphore de Dresde et d’Hambourg, de la bombe nucléaire sur Nagasaki et Hiroshima ? Le terrorisme, aussi condamnable soit‐il, est la guerre des pauvres. Le terrorisme d’Etat (comme celui de l’entité sioniste à l’égard des Palestiniens) est plus hypocrite mais non moins détestable. Les kamikazes qui disposaient de ceintures d’explosifs, d’une chaîne de logistique et de commandement ont donc bénéficié d’évidence d’un haut degré de préparation. On peut penser qu’ils sont probablement passés par des théâtres d’opérations en Syrie, ils sont a priori liés à l’Etat islamique puisqu’ils s’en sont vantés au Bataclan devant témoins. Sont‐ils venus par les flots de migrants ? Il semble que ce soit bien le cas pour trois d’entre eux. Quoi de plus facile en effet, dans le flot des migrants, de franchir les frontières et de parvenir à ses fins lorsque l’on est un djihadiste convaincu ? C’est donc une folie criminelle d’ouvrir les frontières aux migrants car parmi eux les terroristes peuvent se faufiler, s’infiltrer, se dissimuler sans aucune difficulté. […]
Billet Hebdomadaire:
Mortel vendredi 13 : qui sème le vent récolte la tempête ! Ou bien le Golem1 takfiriste2, l’État islamique, créé et nourri par les occidentalistes, est devenu fou et se trouve définitivement hors de contrôle, ou bien les actes de guerre sournoise qui frappent et ensanglantent les pays du front de la contre‐terreur — Syrie et Liban — ressortent d’un plan global. Stratégie de la tension dont il serait urgent d’identifier les commanditaires ultimes, des hommes et des pouvoirs bien entendu inconnus et totalement invisibles aux yeux de l’opinion publique. D’un point de vue trivialement quantitatif, en seulement deux semaines d’attaques terroristes, ce sont au bas mot 420 morts3 et des milliers de blessés que l’État islamique en Irak et au Levant, Daech, s’est plu à revendiquer. Bilan qui remet en perspective la nuit du Vendredi 13 à Paris en la replaçant dans une plus large réalité compassionnelle et géostratégique. Une dimension qu’il convient urgemment de ne pas négliger si l’on veut comprendre les tenants et aboutissants de l’actuelle situation de crise panique. Sinaï, Lattaquié, Beyrouth, Paris, des actes terroristes récents auxquels il faut ajouter les 102 morts d’Ankara le 10 octobre, où, comme à Paris, il conviendra de ne pas ignorer de persistantes zones d’ombre. En effet s’il est à peu près assuré que dans la capitale anatolienne l’État islamique a bien été le bras armé d’un indéniable acte de guerre, dans ce cas précis, spécialistes et grande presse élitiste ont avec insistance pointé du doigt l’État profond, autrement dit des strates occultes du pouvoir turc. Ceci pour souligner que derrière les versions officielles et les certitudes premières se cachent éventuellement des réalités stratégiques d’une puissante et obscure complexité. COMME TOUJOURS DES FAITS TROUBLANTS Il est trop tôt et il serait malvenu au moment où le deuil frappe tant de Français de procéder à une analyse méthodique de tous les éléments troublants qui s’accumulent au fil des heures et viennent de facto fragiliser des conclusions faciles tirées à la hâte. Déjà nombre de détails attirent l’attention comme par exemple cet étrange passeport syrien découvert très vite et très opportunément. Cela rappelle la carte d’identité de l’un des frères Kouachi curieusement abandonnée le 7 janvier dernier, après la tuerie de la rue Nicolas‐Appert, sur le siège arrière d’un véhicule volé. Ce qui renvoie encore, et furieusement, au passeport volant retrouvé le 11 septembre 2001 au milieu de flaques d’acier en fusion dans les décombres des Tours jumelles de Manhattan. Des Tours qui avaient changé de propriétaire peu avant les attentats, à l’instar du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes et du Bataclan, dernier en date. Des faits anodins pris isolément mais dont la répétition finit par laisser perplexe. D’autres dérangeantes similitudes entre différents épisodes terroristes existent, celles‐ci ne manqueront pas d’être bientôt soulignées par des dissidences intellectuelles non astreintes au devoir de réserve. En tout état de cause les attentats de Paris sont l’aboutissement d’une terrible série qui a auparavant tué 142 personnes au Yémen, le vendredi 20 mars, jour de la prière mahométane, au cours d’une vague d’attentats revendiqués par l’ÉI contre des mosquées chiites. Puis, le 18 juillet en Irak au nord de Bagdad, un attentat, également revendiqué par Daech, faisait 90 victimes. Ce serait donc à grand tort que l’on espérerait appréhender et expliquer la nuit de sang et de cendre du 13 novembre à Paris en voulant ignorer ces précédents qui, de toute évidence, participent d’une même continuité stratégique dans le cadre d’une politique de la terreur et des chocs intercommunautaires à très large échelle. Stratégie à multiples entrées et objectifs, parfois dissonant entre eux. Entendons ici que si les acteurs sont vraisemblablement tous des psychopathes plus ou moins drogués4, les donneurs d’ordre, eux, pouvant être divers et poursuivre des buts de guerres divergents. Une donnée d’autant plus présente que l’on garde en mémoire que l’entité ÉI n’est qu’un instrument, un simple outil dans une guerre innommée et rien d’autre.[…] /LUH OD VXLWH« Léon CAMUS