Critique de la raison poutinienne
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Critique de la raison poutinienne
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lundi 19 septembre 2022
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Critique de la raison poutinienne
• Exposé particulièrement tranchant et extrême d’une critique de la stratégie russe (poutinienne) dans l’‘Opération Militaire Spéciale’ en Ukraine, jugée comme “trop peu, trop tard”. • Contributions : dde.org et Paul Craig Roberts.
On ne déniera pas à Paul Craig Roberts la vertu de la constance. Depuis très longtemps, il dénonce l’activisme de la politiqueSystème qu’a adoptée le pouvoir américaniste et, en vis-à-vis, il critique l’attitude jugée par lui trop complaisante et velléitaire de la Russie. Aujourd’hui, à l’heure de l’‘Ukrisis’, il est plus offensif que jamais, argumentant d’une façon qui n’est pas déraisonnable pour une action décisive de la part de la Russie, – non pour l’avantage de la Russie mais pour celui de la paix, ou plutôt pour éviter une guerre nucléaire qui lui paraît inévitable si l’on poursuit la ligne actuelle. Il en appelle à cet égard à la mémoire de Stephen F. Cohen, brillant spécialiste US de la Russie, malheureusement décédé il y a deux ans d’un cancer des poumons.
« Un lecteur négligent ou hostile pourrait conclure de mon article que je suis un partisan du succès militaire russe. Au contraire, je suis un partisan de la minimisation du risque de guerre nucléaire. Stephen Cohen et moi sommes les deux personnes qui, dès le début, ont vu comment l’ingérence de Washington en Ukraine avec le renversement du gouvernement traçait une voie qui pouvait aboutir à l’Armageddon nucléaire. Cohen a été honni par sa propre gauche libérale, et j’ai été déclaré « dupe/agent de Poutine. »
L’article de Paul Craig Roberts ayant été mis en ligne le 7 septembre, il nous paraît évident que les événements survenus depuis (la “contre-offensive” ukrainienne de Kharkov) doivent avoir renforcé sa conviction, et dans un sens rendu son argument plus impératif et plus exigeant. Notamment puis principalement, ces événements ont montré que l’intervention de l’OTAN (des USA) en Ukraine est désormais quasiment directe, et perceptible au niveau des effectifs des combattants.
D’autre part et peut-être inversement, la réunion triomphale des 15-16 septembre de Samarcande, de l’Organisation de Coopération de Shanghai, a montré la puissance de la position de la Russie, au milieu d’un aéropage de nations qui rassemblent plus de la moitié de la population mondiale et produisent 25% du PNB mondial. Certains, d’une tendance différente de celle de Paul Craig Roberts, ont noté que Poutine, – en fait les deux dirigeants principaux, Poutine et Xi, – tendent à considérer, voire considèrent implicitement les USA et l’OTAN comme des entités terroristes. (Dans sa conférence de presse, Poutine a “révélé”, – lui-même disant qu’il n’avait rien lu là-dessus dans la presse, – qu’avait eu lieu une tentative d’attaque terroriste à proximité d’une centrale nucléaire sur territoire russe.) Cette sorte de perception, de classement si l’on veut, supposerait, de la part de la Russie, l’évolution vers un tout autre traitement que celui qui est appliqué aujourd’hui aux opérations en Ukraine.
Dans sa conférence de presse, où il est apparu particulièrement à l’aise et en très bonne forme, – bien loin du malade ou du dictateur traqué qu’on nous décrit ici et là, – Poutine a entendu des questions sur la mise en cause de l’OMS telle qu’elle se développe depuis le début et des résultats obtenus. Il ne les a pas éludées, y a répondu prudemment mais en admettant qu’effectivement les choses avaient changé, ou disons étaient en train de changer ; et en laissant entendre, sans cacher indirectement l’importance et la dangerosité d’une telle démarche, que l’actuelle stratégie russe pourrait elle-même changer :
« … Nous restreignons notre réponse, pour le temps courant […] Si la situation continue à se développer dans ce sens, la réponse sera plus sérieuse. »
…Ainsi, Poutine a clairement affirmé que l’attaque contre les systèmes électriques généraux de l’Ukraine (dans la nuit suivant l’achèvement de la “contre-offensive” de Kharkov) était un avertissement dans ce sens.
Une autre source US, moins alarmiste que Paul Craig Roberts, Larry C. Johnson, estime que les discours et les interventions des deux dirigeants russe et chinois indiquent qu’ils sont effectivement tous deux sur la voie de considérer les USA (et l’OTAN) comme des entités terroristes, et par conséquent implicitement prêts à agir plus fermement qu’ils ne font… Johnson :
« Les discours de Vladimir Poutine (Russie) et de Xi Jinping (Chine) sont particulièrement remarquables. Les deux pays ont averti les États-Unis que les États-Unis et l’OTAN seront traités comme des sponsors du terrorisme parce qu’ils fournissent des armes à l’Ukraine qui sont utilisées pour attaquer des cibles civiles. Vous pouvez m’accuser d’exagérer car ni Poutine ni Xi ne mentionnent nommément les États-Unis ou l’OTAN. Mais les actions des alliés de l’OTAN en Ukraine sont considérées par la Russie et la Chine comme des actes de terrorisme. […]
» La Chine et la Russie réalisent et affirment maintenant que les États-Unis ne sont plus un partenaire fiable et digne de confiance. Elles considèrent les États-Unis comme un enfant irascible qui, par le passé, a contraint les autres à faire des caprices et à lancer des opérations militaires étrangères mal conçues et insensées.
» Plus important encore même si non-dit explicitement, les dirigeants des pays de l’OCS se rendent compte que Washington est sans chef. Biden est un bouffon dément. Poutine l’a démontré a contrario lors de sa conférence de presse. Il n’avait pas de podium sur lequel s’appuyer. Il n’avait pas sa feuille de route lui indiquant à quels journalistes s’adresser. Et il a parlé intelligemment de manière improvisée… »
Reste que l’argument de Paul Craig Roberts mérité évidemment d’être entendu. Il représente une opinion non négligeable, et conduit par ailleurs au constat que Poutine est bien un modéré et que son “élimination” tant souhaitée par le bloc-BAO amènerait nécessairement un pouvoir fort qui nous donnerait la guerre que nous ne cessons de décrire en narrative. Voici le texte de Paul Craig Roberts repris en français par ‘Les 7 du Québec’.
dde.org
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‘Ukrisis’, une erreur stratégique ?
La troisième guerre mondiale sera la conséquence la plus probable.
Je déteste entendre « Je vous l’avais bien dit » et voilà que j’utilise ces mots.
Comme les lecteurs le savent, je crains depuis de nombreuses années que la tolérance de la Russie à l’égard d’insultes et de provocations sans fin ne continue à encourager des provocations plus nombreuses et plus graves jusqu’à ce que des lignes rouges soient franchies, entraînant un conflit direct entre les deux grandes puissances nucléaires. Pendant toutes ces années, le Kremlin, incapable de comprendre ou d’accepter que son rôle d’ennemi n° 1 de Washington était gravé dans le marbre, s’est appuyé sur une stratégie de réponses nulles ou minimales afin d’atténuer l’image d’une Russie dangereuse et agressive déterminée à restaurer l’empire soviétique.
Cette stratégie diplomatique, comme celle de la Russie en Ukraine, a complètement échoué.
La stratégie désastreuse du Kremlin en Ukraine a commencé lorsque le Kremlin a accordé plus d’attention aux Jeux olympiques de Sotchi qu’au renversement du gouvernement ukrainien par Washington.
Les erreurs du Kremlin se sont accélérées lorsque le Kremlin a refusé la demande du Donbass d’être réuni à la Russie comme l’ancienne province russe de Crimée. Cela a laissé les Russes du Donbass, qui faisaient autrefois partie de la Russie, subir la persécution des milices nazies ukrainiennes, le bombardement de zones civiles et l’occupation partielle par les forces ukrainiennes de 2014 à février 2022, lorsque l’armée russe a commencé à débarrasser le Donbass des forces ukrainiennes afin d’empêcher une invasion ukrainienne préparée des républiques du Donbass. Après avoir attendu 8 ans pour agir, le Kremlin fait maintenant face à une grande armée entraînée et équipée par l’Occident ainsi qu’à des régiments nazis fanatiques.
On aurait pu penser qu’à ce moment-là, le Kremlin aurait appris de ses extraordinaires erreurs et réalisé qu’il devait enfin démontrer qu’il avait été provoqué. Sans aucun doute, ce qui était demandé était une attaque russe qui aurait fermé l’Ukraine, détruisant le gouvernement, toute l’infrastructure civile et mettant fin au conflit immédiatement. Au lieu de cela, le Kremlin a aggravé ses erreurs. Il a annoncé une intervention limitée, dont l’objectif était de chasser les forces ukrainiennes du Donbass. Il n’a pas touché au gouvernement et à l’infrastructure civile de son ennemi, permettant ainsi à ce dernier de résister à l’intervention dans des conditions très favorables.
Pour être clair, il ne fait aucun doute que les Russes peuvent débarrasser le Donbass des forces ukrainiennes et qu’ils ont pratiquement achevé cette tâche. L’erreur du Kremlin a été de ne pas se rendre compte que l’Occident ne permettrait pas que l’intervention soit limitée.
Le Kremlin a mis en garde l’Occident contre toute ingérence dans l’opération, déclarant que si les États-Unis et l’OTAN s’impliquaient, la Russie considérerait ces pays comme des « combattants ». Mais l’Occident s’est impliqué, d’abord lentement et prudemment pour tâter le terrain, puis de plus en plus agressivement, car ce que l’Occident prévoyait à l’origine comme un conflit d’une semaine tout au plus est maintenant dans son septième mois, le Kremlin parlant à nouveau de négociations avec Zelenski et l’avance russe étant apparemment en attente. Loin de traiter les pays de l’OTAN comme des combattants, le Kremlin continue d’approvisionner l’Europe en énergie dans la mesure où l’Europe permet à la Russie de le faire. De hauts responsables russes ont parlé comme si prouver que la Russie est un fournisseur d’énergie fiable était plus important que la vie de ses soldats qui se battent contre des forces ukrainiennes entraînées et équipées par des pays européens dont les industries d’armement fonctionnent grâce à l’énergie russe.
J’ai correctement prédit que les demi-mesures russes entraîneraient l’élargissement de la guerre.
La justesse de mon analyse vient d’être confirmée par un rapport de The Hill, une publication de Washington lue par les initiés. Le rapport s’intitule « Why the US is becoming more brazen with its Ukraine support » et peut être lu ici.
Voici la première phrase du rapport et quelques extraits :
« L’administration Biden arme l’Ukraine avec des armes qui peuvent faire de sérieux dégâts aux forces russes, et, contrairement au début de la guerre, les responsables américains ne semblent pas inquiets de la réaction de Moscou.
» ‘Au fil du temps, l’administration a reconnu qu’elle pouvait fournir aux Ukrainiens des armes plus puissantes, plus performantes, plus dangereuses et plus lourdes, et les Russes n’ont pas réagi’, a déclaré l’ancien ambassadeur américain en Ukraine, William Taylor, à The Hill.
» ’Les Russes ont en quelque sorte bluffé et fanfaronné, mais ils n’ont pas été provoqués. Et il y avait des préoccupations [à ce sujet] dans l’administration au début – il y en a encore dans une certaine mesure – mais la crainte de provoquer les Russes a diminué’, a ajouté Taylor, qui est maintenant à l’Institut américain de la paix.
» Depuis juin, les États-Unis ont régulièrement augmenté le nombre de systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité dans le pays, que les membres des services américains ont formé les troupes ukrainiennes à utiliser par lots.
» À plus long terme, de nombreux rapports indiquent que les États-Unis prévoient d’envoyer prochainement des munitions d’artillerie à guidage de précision Excalibur – des armes qui peuvent parcourir jusqu’à 70 kilomètres et qui aideraient les Ukrainiens à cibler les positions et les postes de commandement russes enfouis.
» Une partie du changement de message peut être attribuée au fait que Kiev a défié les attentes internationales et n’est pas tombé rapidement lorsque la Russie a attaqué pour la première fois, selon Nathan Sales, un ancien fonctionnaire du département d’État qui a récemment occupé le poste de sous-secrétaire par intérim pour la sécurité civile, la démocratie et les droits de l’homme. »
Comme je l’avais annoncé, l’opération limitée du Kremlin a été perçue en Occident comme une demi-mesure qui a donné à l’Occident l’occasion d’élargir la guerre. Maintenant, à l’approche de l’hiver, le conflit s’élargit avec des livraisons d’armes puissantes à longue portée capables d’attaquer le Donbass, la Crimée et d’autres parties de la Russie depuis l’Ukraine occidentale qui a été épargnée par l’invasion russe.
Comme je l’ai également dit, en prolongeant la guerre avec ses tactiques de ralentissement afin de minimiser les pertes civiles, une noble intention, la Russie a donné à l’Occident la possibilité de caractériser l’intervention russe comme étant à bout de souffle en raison de l’épuisement des munitions et du nombre élevé de victimes russes. L’image de l’échec russe a eu l’effet escompté de rendre l’Occident plus confiant quant à son rôle de combattant. Voici des extraits du rapport de The Hill qui le confirment :
« Une autre partie de l’équation : Des renseignements récents qui indiquent que la Russie ressent la piqûre des sanctions imposées par l’Occident et une force de service militaire qui diminue en puissance à mesure que la guerre s’éternise.
» Le mois dernier, Reuters a rapporté que les principales compagnies aériennes russes, telles qu’Aeroflot, ont immobilisé leurs avions afin de les dépouiller de leurs pièces détachées, en prélevant des éléments de certains de leurs appareils pour maintenir les autres en état de navigabilité.
» Et face aux pertes sur le champ de bataille, Poutine a cherché le mois dernier à augmenter les effectifs de combat de la Russie de plus de 130 000 soldats en éliminant la limite d’âge supérieure pour les nouvelles recrues et en encourageant les prisonniers à s’engager.
» Les responsables américains pensent que cet effort a ’peu de chances de réussir’.
» Pris dans leur ensemble, les renseignements dressent le portrait d’un pays [la Russie] qui peine à maintenir ses propres institutions, et encore moins à riposter aux nations occidentales pour avoir aidé l’Ukraine.
» ‘Je pense que l’instinct des gens dans les départements et les agences, en particulier l’État, la Défense et la communauté du renseignement, est d’aller plus loin et d’être plus agressif’, a déclaré un ancien haut fonctionnaire du gouvernement.
» ’Nous avons beaucoup plus d’espace de notre côté, je pense, pour prendre des mesures qui aideront l’Ukraine sans avoir une peur injustifiée de la façon dont Poutine va répondre’, ont-ils ajouté. »
On peut raisonner que le Kremlin a fait toutes ces erreurs parce qu’il ne voulait pas effrayer une plus grande partie de l’Europe dans l’OTAN en démontrant ses prouesses militaires dans une conquête éclair de l’Ukraine. Mais ce sont les demi-mesures de la Russie qui ont donné à la Finlande et à la Suède la confiance nécessaire pour rejoindre l’OTAN, car elles ne voient aucune menace pour elles-mêmes du fait d’être membres de l’OTAN. Un coup dévastateur de la Russie en Ukraine aurait amené toute l’Europe à repenser l’adhésion à l’OTAN, car aucun pays européen ne voudrait être confronté à la perspective d’une guerre avec la Russie. Au lieu de cela, ce que le Kremlin a produit, c’est une Premier ministre britannique prête à engager la Russie dans une guerre nucléaire, et une OTAN qui a l’intention de poursuivre le conflit ukrainien.
Un lecteur négligent ou hostile pourrait conclure de mon article que je suis un partisan du succès militaire russe. Au contraire, je suis un partisan de la minimisation du risque de guerre nucléaire. Steven Cohen et moi sommes les deux personnes qui, dès le début, ont vu comment l’ingérence de Washington en Ukraine avec le renversement du gouvernement traçait une voie qui pouvait aboutir à l’Armageddon nucléaire. Cohen a été honni par sa propre gauche libérale, et j’ai été déclaré “dupe” ou “agent de Poutine”.
Les insultes que nous avons subies ont prouvé notre point de vue. Le monde occidental est aveugle aux conséquences potentielles de ses provocations envers la Russie, et le Kremlin est aveugle aux conséquences potentielles de sa tolérance des provocations. Comme nous pouvons le constater, aucune des deux parties n’a encore pris conscience de cette réalité. Le rapport du Hill démontre la justesse de mon analyse de la situation et de ma prédiction que le résultat serait un élargissement de la guerre et une plus grande probabilité d’erreurs de calcul pouvant aboutir à une guerre nucléaire.
De ce-l urăsc euratlanții pe Putin ?
De Cristian Pătrașcu
În 1991 aveau tot în Rusia, toate condițiile, era totul pregătit pentru asaltul capitalismului sălbatic occidental. Sunt atât de aproape acele vremuri, și totuși atât de departe!… Rusia trebuia să fie prada cea mare!… Cu toate bogățiile sale, cu diamantele de sub gheața Siberiei care trebuiau valorificate, cu gazul care trebuia împărțit joint venture și consumat în Vest, cu perimetrele bogate în petrol care trebuia concesionate lor, cu întinderile de pământ fertil care trebuiau exploatate intensiv de ei, cu toate fabricile și uzinele vechi care trebuiau rentabilizate. Și numai Occidentul putea să le facă pe toate astea!… Au avut tot și totul le-a fost luat. Din cauza …sau datorită lui. Cum să nu-l urască?!
Ba au avut și aventurierul, bețivul lor perfect, precum Băsescu, bețivul iresponsabil, cu familia și anturajul său, gata să cedeze și să vândă tot pentru a se bucura de avantajele nețărmurite ale puterii. Boris Eltîn. Au avut și partidele, opoziția și puterea, gata să rupă statul în două și să-l expună spre beneficiul celor care îi finanțau mai bine, de o parte și alta, pentru a se înfrupta din exercitarea conducerii nominale a statului. Au avut și societatea civilă, gata să bulverseze societatea reală cu noile concepții și paradigme despre exercitarea nelimitată a libertăților limitate și diversitatea prestabilită. FMI era acolo și „își oferea ajutorul”, ajutorul după ajutor, după care ar fi urmat condițiile de după alte condiții, dinaintea altor condiții, prin care se „rentabiliza”, a se citi „distruge”, și „eficientiza”, a se citi „vinde pe nimic”. Clinton era acolo și le promitea, precum românilor: „Stay the course, stay the course, the future is yours!”. Totul decurgea cum nu se poate mai bine!
…Dar a apărut el și în culise a revenit KGB-ul. A intervenit KGB-ul. Cu metodele lor „neortodoxe”. Ăștia știau jocul, știau ce urmează. Și nu au putut permite. Au spus „Niet! Cu Rusia nu merge așa!”. L-au șantajat și eliminat pe Elțîn. „Urât, foarte urât”, a replicat Vestul, neștiind ce să mai facă. Au preluat frâiele. Au înlăturat oligarhii care, precum în România în aceeași perioadă, căutau să se apropie de putere, și au spus că puterea politică, care lucrează pentru stat și popor, creează puterea economică, și nu invers. A venit Putin și a spus că Rusia nu e victimă, ci o mare putere. Nu e de vânzare, dar se poate asocia onest. Anticipase ce urma să se întâmple. Kagebiștii îi cunoșteau prea bine pe occidentali, nu credeau în „prietenia” lor. Și au spus „Niet! Aici nu e România, nici Albania, nici Chile, nici Argentina, nici Thailanda, nici Angola, nici Coasta de Fildeș. Nu o să vă distrați aici la fel!”.
Iar KGB-ul le-a pregătit repede rușilor „mentalitatea” corespunzătoare. În aceeași perioadă în care în România aceeași expresie era la mare modă, „mentalitatea” care trebuia „schimbată” (Citește și: Hai la mentalitate!). Trebuiau să fie preocupați cu regrete de sine și să se disculpe pentru comunism, în timp ce ar fi fost din nou jefuiți, mai mult decât în timpul invaziei naziste. Putin le-a spus că trebuie să fie mândri de munca lor și că au câștigat Mare Război Patriotic. A venit Putin și le-a spus că trebuie să se împace cu istoria, să fie onorați de Armata Roșie și jertfele bunicilor lor. A organizat din nou imense parade…
A stricat tot. Big style! Un plan grandios care ar fi adus fericirea pe Wall Street, în City-ul londonez, la Bursa din New York …Cum să nu-l disprețuiască?!
Rușii, vajnicii ruși, cu brațele lor călite, trebuiau să muncească pe șantierele din Londra, din Paris, din Munchen, să fie hamali în porturile lor, să le facă munca de jos, precum românii, ucrainenii, polonezii, slovacii, în timp ce țara le-ar fi fost o imensă piață de desfacere a produselor finite occidentale și una de export pentru brațe de muncă ieftine. În schimb, au rămas acasă mai toți, iar unii cheltuie milioane în stațiunile lor turistice …Cum să nu-l urască?!
Rusoaicele trebuiau să se prostitueze în Amsterdam și Hamburg, să fie carne vie pentru soldații NATO din Kosovo, din Polonia sau România, precum româncele, ucrainencele, albanezele. Să șteargă la fund bătrânii lor. În schimb, au rămas acasă și sunt soții și mame, ajutând la una dintre cele mai mari rate a natalității din Europa, în vreme ce Occidentul lor se stinge …Cum să nu-l disprețuiască?!
Rusia trebuia depopulată, falimentată, împărțită, sub amenințarea permanentă a separării unor minorități, sub imperiul haosului politic și ideologic, sub conducerea mereu vremelnică a unor oportuniști, iar apoi a altora. Și, între timp, rușii sa se certe care e calea …calea dezastrului: liberalismul sau social-democrația. Putin a venit fără ideologie, cu partidul „Rusia Unită” …Cum să nu-l urască?!
Trebuiau să cheme „special” occidentalii să le rezolve problemele: cum e mai bine, să distrugă tot și apoi să reconstruiască cu „investitori strategici” sau să distrugă tot pur și simplu și să ceară ajutoare? Occident ar fi ajutat, sunt foarte caritabili în felul ăsta: când știu că apoi pot să îți ia tot. Au dovedit-o în sute de ani de colonialism! Trebuiau să reînvețe de la ei să facă aproape tot și mai ales cum să gândească aproape tot. …Dar a venit Putin și KGB-ul și au stricat tot …Cum să nu-l urască?! Au pierdut miliarde și miliarde pe care le-ar fi supt dintr-o Rusie care își căuta liniștea și drumul, în derivă. Precum noi astăzi.
…Cum să nu-l disprețuiască?! …Dar noi de ce să-l urâm?! Din motive istorice? Dar ne-am împăcat atât de bine cu istoria atunci când am uitat trădarea Occidentului, care ne-a abandonat atât de cinic, cum a făcut-o Churchill, în labele comuniștilor. De ce să facem o asemenea discriminare?! Nu ne-a învățat Occidentul să nu discriminăm? Ne împăcăm atât de bine să uităm că paradisul promis de celebra „venire a americanilor” întârzie și mai mult de 30 de ani, în vreme ce nici pământul nu ne mai este al nostru sub picioare, iar politicienii sunt sclavii supuși ai Occidentului. De ce să nu-i iertăm și pe ruși?! Trăim în prezent, iar istoria ar trebui să nu o uităm și să o înțelegem, dar prezentul ar trebui să-l înțelegem ca să înțelegem ce se întâmplă cu noi …Și cu rușii!”
Un text de Cristian Pătrașcu
Pe scurt , mai mult ca sigur ca Putin e Agentul imperialistilor vaticano- sionisti ! Tot algoritmul de „crize ” este un teatru vaticano-evreiesc . Citez câteva exemple din publicații influente : New York Times , Pope Calls Coronavirus Vaccinations an Ethical Obligation Saying he will be vaccinated himself next week, Francis described the refusal to get the vaccine as suicidal…Deci turma e indrumata spre abator chiar de Întunecimea sa . Acum razboiul din Yahudim Kraina /Regatul Evreiesc , hai sa citam din materialul clientului The Jerusalem Post, gura pacatosului adevar graieste , referitor la Euromaidan / Evreomadan adica Maidanul evreiesc . In Ukraina se practica derusificarea ,politica oficiala Kievului evreiesc . Va aduceți aminte ca lider la Lugansk era Igor Plotnisky care a fost scos din scena de catre Putin in 2017 deoarece a acuzat evreimea de lovitura de Stat de la Kiev , un lucru vazut de toata lumea , toata gasca erau evrei ….. Citez : In June 2015, Plotnitsky told an audience at a Russian university that Ukraine’s Euromaidan revolution was masterminded by a cabal of Jews, and that the name „Euromaidan” was really „Evreomaidan”…Valtzman, Groysman,Klitschko, Turcinov ,Shmyhal , Kolomoiysky , Reznikov etc all of whom are Jewish. Foarte simplu Jerusalem Post ne explica : Jews behind Russia-Ukraine war to form new Jewish state….. publica oponia unui anume Mraweh Nassar , un politolog palestinian …vrajeli ca la alba neagra, zo tu ca sa nu zicem noi !
Mura-n gura ! Mai simplu de atat ce vreti ? Vaccinarea este reducerea populatiei ordonata de Vatican iar conflictul din stepele cazacilor zaporojeni este exterminarea populatiei locale si re-crearea statului khazar . Putin pune presiune pe ruși sa se vaccineze la greu , de curand vrea sa scoata rubla digitală, impune acte biometrice , deci creeaza un sistem orwellian exact cum dorește Klaus Schwab .
Fratie nu gluma , toti sunt pe aceeași felie !
PS Cind zic evrei ,nu mă refer politicieni, nu la jidanasii de rind care sunt pierduti in spatiu ca toata lumea, vaccinati si-n cur si-n cap. Am un prieten originar din București , care traieste de 40 de ani in Israel . Omul a refuzat sa se vaccineze si nu a permis medicilor otravitori sa se apropie de familia lui , si-mi zice cu amărăciune : n- as fi crezut ca evreii sunt asa de proști , peste 80% s-au vaccinat …
https://www.jpost.com/Diaspora/Top-rebel-leader-accuses-Jews-of-masterminding-Ukrainian-revolution-406729https://www.jpost.com/international/article-703061https://www.nytimes.com/2021/01/09/world/europe/pope-coronavirus-vaccinations.html
…Siloviki :) Nu crezi !?! Întreabă-l pe Românul Corvin Lupu.
https://www.incorectpolitic.com/intrebarea-zilei-cu-profesorul-corvin-lupu-este-vladimir-putin-omul-globalistilor/
Ce scrie-n articol habar n-am de franțuză! :(
Off topic
”…Trădătorii, pungașii, idioții sau lașii pe care incultura de masă post-decembriadă – și mai târziu spălatul radical al creierelor – i-a cocoțat în stat, iată, lichidează România. Treziți-vă! Lăsați plezanteriile de cafenea și trimiteți-i în concediu nelimitat pe căscăuzii politici organizatori de mitinguri aniversare! Iată raportul serviciului de sinteză RTh (abreviere de la Radu Theodoru – n.r.) publicat pe capitole în toate cărțile mele politice, document cu începere din 1990, la zi.
Punctez: Kissinger – portavocele ocultei bancare, a declarat anul trecut, la Tel Aviv, că statul Israel va dispărea în viitorul apropiat. Declarația indică în subtext că statul Israel și-a executat misiunea de spargere a unității lumii arabe. Întrebare: unde se vor duce locuitorii fostului stat? Știind că oculta lucrează cu strategii la scara istoriei, sigur o parte se va stabili unde a predicat acest popă răpciugos, anticristic, predici întărite de un slugoi politic care a pus în program importul și naturalizarea a 800.000 de cetățeni din Israel. Ce-mi raportează serviciul meu de sinteză? Fiți atenți! După asasinarea patriotului și bărbatului de stat Nicolae Ceaușescu, Oculta, prin slugile autohtone, a acționat economic, legislativ, cultural, spiritual, prin învățământ, manipulând politicul spre dictatură, pentru a crea premisele schimbării raportului demografic între autohtoni și israeliți. Ca urmare:
– Distrugerea economiei a pricinuit un exod masiv al populației active, nemaiîntâlnit în istoria noastră.
– Legile antiromânești, protecționiste pentru minoritari, protejarea prin lege a manipulatorilor israeliți în toate sectoarele vieții sociale, acuzațiile de antisemitism, de negaționism al mitului spoliator numit holocaust, scoaterea istoriei românilor din programele școlare de învățământ și înlocuirea ei cu istoria falsificată a evreilor, distrugerea tineretului prin sexualism precoce, au condus la o apatie politică de masă, stare psihologică speculată intensiv, sub obrocul căreia ministerul zis al Justiției a acordat cetățenie aproape zilnic grupurilor de israeliți compuse din femei, bărbați, adolescenți și copii. Citiți Monitorul Oficial!… Grupuri finanțate opulent, care au cumpărat pământ, munți, păduri, bine instalate mai ales în Bucovina. Totul într-o tăcere cvasi-absolută….”
https://www.art-emis.ro/jurnalistica/alarma-de-gradul-zero-israelizarea-galopanta-a-romaniei
Acu’ ați înțeles de ce a fost executat…Ceaușescu!?!
Întrebați-l pe Delcea …și Eugen :)
Succes
Ganduri la o cafea!
Am mai scris acum cateva zile: articolele jurnalistice din toata media au in primul rand scop comercial, in care obtinerea mijlocului Fi nu este niciodata neglijata!
Inca din anii 80 se stia, kiar si in media, ca:
– asociatia internationala Greenpeace este finantata de URSS, via KGB;
– prin multiple forme si mijloace (articole platite, idei prelucrate si aruncate pe la simpozioane stiintifice) URSS viza scindarea EU (UE) de US, iar dupa 90 mai hotarata FSB arunca pe piata ”necesitatea” desfiintarii NATO, asemenea Tratatului de la Varșovia si implicit, pe cale de consecinta, revenirea in US a trupelor dislocate in Europa.
Doar ma intreb, caci este rea o lume bipolara, a fost rea una cu un singur pol, insa cum ar fi fost una fara ceea pe care acelasi FSB o infiera ca ^Jandarmul planetei! Categoric, ponderea liderilor regionali ar fi crescut exponential, dar nimeni nu ma va putea convinge ca Sadam gandea normal sau Gadafi era cu tiglele pe casa cand isi monta cortul in inima Parisului!
*Daca mai gandim mult de ce Maidanul a daramat o guvernare „foarte democratica” o sa gasim similitudini cu 89/ROU?
Europa actuala nu a fost in masura sa se apere eficient de trupele lui Adolf si inaintasilor lui (aud ca a fost si agent UK-s-au revoltat neuronii la unii, ahtiati sa aduca cu orice pret ceva nou) in WW1 si WW2, atunci cum credeti ca va putea face fata, singura, unei armate ruse, adusa pe picior de razboi!
Asistam azi, cu regret, la inlocuirea actiunii conciliatoare a unor politicieni, unii esuati -premergatori WW2, cu actiuni de afaceri ale unei alte puteri, menite sa produca fisuri in masurile de embargo si kiar sfidarea totala a acestora: firmele multinationale, care au depasit statutul de stat in stat si au atins apogeul statutului international; insa, cu drag simt ca finalul lor este aproape, ele fiind cele care au materializat Globalismul!
La nivel mondial, Rusia lui Putin si-a batut joc de conceptul de Suveranitate si Suveranism, intrucat niciunul din statele ce alcatuiesc BRICs nu indeplinesc standarde democratice, kiar daca numeric, populatia si economia unora au pondere importanta! Pe cale de consecinta, ca logica inversa, poti clama Suveranitatea si Suveranismul daca in acelasi timp esti si o democratie liberala de tip ocidentalo-american? Nici macar iliberalii lui Viktor Orban…? Politica lui Orban in UE si NATO seamana, pe zi ce trece, la nivel micro, cu politica pe care incearca sa o impuna Bucurestiului unii lideri din secuime! Urat moment….
*Nu domnule Paul Craig Roberts, atat a putut Rusia, prin planificatorii ei, a facut greseli enorme din prostie si diletantism nu pentru ca nu a dorit sa sperie Eu si NATO, nu fiti naiv! Ultima farama de incredere a NATO in Kremlin a disparut in 2014! In niciun caz nu a dorit sa impresioneze ”demonstrându-și priceperea militară într-o cucerire fulgerătoare a Ucrainei”, ci doar a demonstrat lancezeala si gandire primitiva, aplicarea sablonului Crimeea, neluând in calcul modificarea paradigmei gratie careia UKR are o conducere politico-militare noua si o instruire militara (a intregii populatii apte) rezultata in cam 6-7 ani de intense pregatire.
Ceva ma face sa cred ca nu este o inocență adevarata la acest domn cand afirma ca: jumătățile de măsură ale Rusiei au dat Finlandei și Suediei încrederea de a se alătura NATO, deoarece nu văd nicio amenințare pentru ei înșiși! Kiar asa, o memorie asa scurta?
**Ma si apuca rasul, uitarea asta este nefireasca: este si departe Sank Petersburg, Murmansk de Finlanda (rusii au mai calcat pe acolo), iar Insula Gotland in ecuatia Kaliningrad nu ne este cunoscuta decat 100%! Concluzionati: cui face paravan?
***” O lovitură devastatoare a Rusiei în Ucraina ar fi determinat întreaga Europă să regândească apartenența la NATO, deoarece nicio țară europeană nu ar dori să se confrunte cu perspectiva războiului cu Rusia.”
Aparent asa este, insa fraza are menirea de a rasuci mintea!
-Rusia a incercat o lovitura naucitoare mascata prin ”Le Coup de Foudre”, gen 2014, dar nu a mai tinut, comanda politico-militara a UKR era orientata total opus a ceea ce ei apreciasera din prostie/comoditate … poate si Țarul a fost lingușit;
-am mai spus, nu o tara ci toate tarile EU nu pot stavili forta militara bruta si dorinta eterna a conducatorilor rusi care se cred providentiali; este simplu de vazut ca armatele tarilor din EU nu au insumate atatea tancuri cate au pierdut rusii in acesta aventura de tip medieval, de niciun an;
-daca in 40 nemtii au ajuns la Narvik/Norvegia, oare ce-i poate opri pe rusi sa ajunga si ei? Marile si oceanele lumii sunt deskise si Rusia se poate invecina cu cine vrea ea!
-deja Forta de Invazie menita sa actioneze pe 3 mari directii, despre care se afirma (de lacel mai inalt palier al conducerii ruse) ca nu va ataca UKR era monitorizata pas cu pas (tipul manevrelor de constituire, raioanele de cartiruire, exercitiile si antrenamentele, constituirea si operationalizarea de PC-puncte de comanda..etc) darămite o Forta de 3-4 ori mai mare?
Despre razboiul N!
Fiintele rationale il exclud din start, insa trebuie retinut ca dezekilibrul este incalcat de rusi, intrucat au mai multe lovituri decat ceilalti!
****Era o cartulie ce definea amarul situatiei: 2 entitati inamice actionau si conversau din buncarele de mare adancime!
La ora 07.55 puterea X lanseaza spre teritoriul puterii Y 100 rakete N, cu vectori multipli.
La ora 07.59 puterea Y lanseaza spre teritoriul puterii X 110 rakete N, cu vectori multipli.
Convorbiri radio:
X catre Y (ora 08.00):
– Trebuie sa semnezi capitularea intrucat nimic nu mai este viu la tine, in Y!
Y catre X (rra 08.02)
– Tu trebuie sa te recunosti invins intrucat eu am putut da ultima risposta care a facut ca nimic sa nu mai fie viu, la tine in X!
Dupa o luna, ultimii supravietuitori din buncare constatau ca panza freatica de apa, necesara supravietuirii lor in ”antiatomice” deja era contaminata radioactiv!
Acest domn a gresit tara. Sa incerce prin fostele colonii franceze, pentru ca fetele de baieti de la Google translate ,,nu vrea sa traduce” bine din franceza, ca ,,asa e ei rai”.
Si Romanica este o colonie dar nu francofona, dupa Basescu cetire, ci mai degraba franco afona.
Eu mai stiu ceva franceza de la Chiritza ot Barzoieni, si de la Rica Venturiano, ca i-am cetit beletele de amor catre Zita, fata frumoasa si trei ani la pansion.
Cateva cuvinte, mai stiu…iar de restul dau fluent din maini.
Nu de alta, dar patesc precum ,,Propagandistul” lui Pastorel:
La Sorbona când se pune franţuzeşte să vorbească,
Tot franţuzu-n sine-şi spune: dulce-i limba românească !