5 médicaments à fuir comme la peste
Chère lectrice, cher lecteur,
Faut-il revoir la définition du mot « médicament » ?
Quand je vois la nocivité de certains, je me demande si leur but est vraiment d’améliorer notre santé.
Parmi ceux-ci, j’ai sélectionné pour vous les 5 médicaments les plus dangereux, ceux qu’il faut éviter autant que possible.
Bien sûr, je vous donne aussi des alternatives 100 % naturelles, et garanties sans effets secondaires.
1. La pilule préférée… des suicidaires
La méthode la plus utilisée par les personnes qui veulent se suicider, c’est l’ingestion de PARACÉTAMOL.
Il faut dire que le paracétamol est l’un des médicaments les plus vendus en France, et aussi l’un des plus mortels :
Chaque boîte contient une dose létale de paracétamol.
C’est la première cause d’hospitalisation pour insuffisance hépatique aiguë[1], qui nécessite une greffe de foie… Une étude d’observation menée en Grande-Bretagne[2] dans un service de transplantation du foie a montré que 66 % des patients avaient été admis à la suite d’une overdose de paracétamol.
Pour éviter d’en arriver là, il est donc indispensable de prendre quelques précautions.
Paracétamol ne devrait pas rimer avec alcool
Le paracétamol ne doit jamais être utilisé lorsque le foie est fatigué : par exemple après une soirée arrosée, ou en parallèle à d’autres traitements nocifs pour le foie (les statines, par exemple).
Les doses maximales utilisables devraient également être revues à la baisse : une méta-analyse[3] montre que les personnes qui prennent du paracétamol aux doses conseillées (0,5 à 1 g toutes les 4 à 6 heures) voyaient une augmentation de 23 % du risque de mortalité. Ce risque grimperait même à 63 % si les patients ont plusieurs prescriptions rapprochées dans le temps.
2. Deux fois plus d’infarctus avec ce médicament
Dans la famille des antidouleurs, les AINS ne font pas beaucoup mieux que le paracétamol.
Ils sont peut-être moins toxiques pour le foie que le paracétamol, mais ils le sont beaucoup plus pour les reins…
Et pire encore : on sait depuis 2005 qu’ils multiplient par deux le risque d’infarctus du myocarde[4].
En mai 2013, The Lancet, une des revues médicales les plus réputées au monde, a publié une méta-analyse[5] de plusieurs études sur les risques des AINS.
L’étude a montré que la fréquence des accidents cardiovasculaires est 30 % plus élevée chez les consommateurs de coxibs et de diclofénac.
L’ibuprofène augmenterait également le risque dans une moindre mesure. Quant au naproxène, il augmenterait davantage les problèmes intestinaux (perforations, obstructions, saignements) que les autres AINS testés.
Mais ce n’est pas tout : les AINS ont encore d’autres effets secondaires, peu ou pas évoqués : dépendance, perméabilité intestinale[6], ralentissement du développement musculaire…[7]
Soulager la douleur par le toucher
Pour vous aider à soulager la douleur autrement, je vous donne un aperçu des meilleures approches naturelles validées par la littérature scientifique :
- Douleurs lombaires : l’acupuncture et le yoga sont des options très efficaces pour soulager la douleur et améliorer la mobilité.
- Arthrose du genou : l’acupuncture et le tai-chi sont des thérapies à considérer sérieusement pour des effets durables.
- Cervicalgies : les techniques de massage soulagent nettement la douleur à court terme, en plus d’apaiser l’anxiété et d’améliorer la qualité de vie.
- Migraines et céphalées sévères : la relaxation est la technique la plus efficace pour espacer la fréquence des crises et diminuer l’intensité des douleurs.
3. Comment doubler votre risque de mourir
Avec les somnifères, il ne faudrait jamais dépasser 4 semaines de traitement.
Mais en pratique, ces recommandations sont rarement respectées.
Conséquences : amnésie, perte de conscience, troubles de la mémoire, dépendance, etc. Les somnifères pourraient même accélérer l’évolution d’Alzheimer si la durée du traitement dépasse six mois.
Une étude parue dans le British Medical Journal vient de montrer que les somnifères peuvent multiplier par deux le risque de mourir chez les consommateurs plus ou moins réguliers[8].
Cette étude a balayé 100 000 dossiers pendant plus de 7 ans, avec un tiers de patients qui ont pris des benzodiazépines pendant plus de 3 mois, et deux tiers qui n’en ont jamais pris.
Retrouver « un sommeil parfait » naturellement
Pourtant, il existe trois « somnifères » naturels qui peuvent vous aider à vous endormir sans mettre votre vie en danger.
La mélatonine permet d’améliorer la qualité de sommeil et l’état de forme au réveil[9] (1 mg, 30 minutes avant le coucher).
La valériane pourra vous être utile en cas d’agitation nerveuse, d’anxiété, et contre les troubles du sommeil qui en découlent. Dans une étude suédoise sur des personnes souffrant d’insomnie, 44 % ont rapporté avoir obtenu un « sommeil parfait », et 89 % avoir obtenu un « sommeil amélioré » grâce à la valériane[10] !
Le thé vert n’est pas seulement un excitant : 200 mg de L-théanine, un acide aminé présent dans le thé vert, avant le coucher permettrait de se sentir plus reposé et d’avoir un sommeil plus réparateur sans pour autant dormir plus longtemps[11].
4. Les psychiatres devraient lire ceci
Les antidépresseurs seraient inefficaces chez de nombreuses personnes.
C’est ce que révèle l’analyse publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : celle-ci comparait l’efficacité des antidépresseurs paroxétine ou imipramine à celle d’un placebo.
Pour les personnes présentant une dépression de faible à modérée, l’effet du traitement a été considéré comme minime.
En 2008, une étude publiée dans le journal PLoS a aussi montré que les antidépresseurs de nouvelle génération ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo pour la majorité des personnes souffrant d’une dépression légère ou modérée.[12]
En 2009, l’agence nationale anglaise National Institute for Health and Care Excellence (NICE) a d’ailleurs recommandé de ne plus utiliser les antidépresseurs pour les dépressions qui n’étaient pas sévères.[13]
À cela s’ajoute, pour les antidépresseurs les plus courants (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), une longue liste d’effets secondaires : problèmes de libido, alcoolisme, dépendance, tremblements, nausées, insomnies, etc.
Dépression : la nature a tout prévu
Heureusement, il existe de nombreuses alternatives plus sûres. Et vous vous en doutez sûrement, elles sont naturelles…
Le millepertuis (Hypericum perforatum) serait plus efficace que les antidépresseurs pour traiter les dépressions légères à modérées[14]. On peut la consommer en infusion (2 à 4 g de plante sèche par jour), ou sous forme d’extrait standardisé (3 fois 300 mg par jour) durant 6 semaines minimum.
Ne l’utilisez pas si vous êtes déjà sous traitement, car des interactions sont possibles avec certains médicaments.
Le 5-htp, extrait généralement des graines de griffonia (Griffonia simplicifolia), est efficace pour atténuer l’anxiété, les crises de panique et la dépression. On recommande de prendre 1 gélule d’extrait sec de graines ou de 5-HTP de synthèse de 50 à 100 mg 3 fois par jour, ou en solution glycérinée 1 à 2 cuillerées à café le soir avec un verre d’eau (déconseillé aux femmes enceintes et aux épileptiques).
De nombreuses études ont relevé que le SAMe (S-adénosyl-L-méthionine) serait aussi efficace que les antidépresseurs tricycliques pour traiter les personnes dépressives[15],[16].
Le SAMe est une molécule synthétisée par l’organisme et indispensable au système nerveux central. L’usage recommandé est de 400 mg, 3 fois par jour.
Attention : tous les suppléments présentés ici ne doivent pas être utilisés en même temps que des antidépresseurs et nécessitent l’avis préalable de votre médecin.
5. IPP pour « Inquiétante Pilule Poison »
Utilisés massivement pour lutter contre l’excès d’acidité dans l’estomac, les inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) présentent de sérieux risques pour la santé.
En fait, ces médicaments ne font que mettre hors d’usage le mécanisme des cellules qui permettent de sécréter l’acide chlorhydrique nécessaire à la digestion des aliments (la pompe à proton).
Ainsi, la sensation de brûlure est apaisée, mais pas la cause de cette brûlure. Elle revient donc dès que vous arrêtez le traitement. Résultat : certaines personnes se retrouvent sous IPP pendant des mois, voire des années.
Problème : cela peut provoquer des carences en vitamines et en minéraux essentiels.
Avec de graves conséquences sur le long terme…
Des chercheurs anglais ont étudié plus de 13 000 cas de fractures de la hanche survenues chez des adultes de plus de 50 ans[17]. Ils ont noté une augmentation moyenne de 44 % de ce risque chez les usagers d’IPP au long cours.
Récemment, des chercheurs ont même constaté que la prise d’IPP augmente le risque d’infarctus du myocarde 16 % à 21 %[18] !
Conseils pour se libérer de leur emprise
Attention, l’arrêt de ces médicaments n’est pas facile : les symptômes gagnent souvent en intensité pendant quelque temps avant que la situation ne revienne à la normale.
Pour les atténuer, il vaut mieux réduire progressivement les doses, et toujours avec l’accord de votre médecin.
D’autres traitements, qui n’ont pas les mêmes effets indésirables que les IPP, peuvent aussi être utilisés ponctuellement.
Je pense notamment aux anti-H2, ainsi qu’à l’argile verte en guise de pansement gastrique.
Mais le plus important est de traiter l’origine des brûlures d’estomac.
Par exemple, en cas de reflux gastro-œsophagien, le problème vient souvent de la fermentation des glucides par des bactéries, mal digérés lorsque, paradoxalement, l’estomac n’est pas suffisamment… acide !
Il est alors nécessaire de limiter sa consommation de glucides fermentescibles (blé, seigle, produits laitiers…).
La liste est encore longue…
J’aurais aussi voulu vous parler des statines, des bisphosphonates, des médicaments anti-Alzheimer, des anxiolytiques…
Mais ma lettre est déjà bien assez longue. Ce sera pour une autre fois…
Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande la lecture du Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux des Pr Philippe Even et Bernard Debré, paru aux éditions Le Cherche Midi.
Dans ce livre, les deux scientifiques examinent l’efficacité et la dangerosité de milliers de médicaments couramment utilisés, triés selon la pathologie.
Un bon moyen de vérifier si les cachets que vous prenez sont vraiment sans risques…
Amicalement,
Florent Cavaler
PS. Il y a quelques jours je vous ai demandé de me raconter votre rencontre avec la santé naturelle. Merci beaucoup pour vos témoignages, je continue d’en recevoir et ça me fait très plaisir.
Si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à me raconter votre histoire en cliquant ici.
J’essaierai de répondre au maximum d’entre vous dans une prochaine lettre. |
Ce sont des conseils très utiles!