Text primit de la Radu Ștefan

ALAAARMAAAAA!
LEGI NOI LIBERTICIDE SI IN FRANTAAAAA!

Intalnirea CRIF(prezentata in RIVAROL) , martie 2018 – antiracisme dogmatique et unilatéral et libertinage à tous les étages, nouvel ordre moral et nouvel ordre mondial
(CRIF = Crif – Conseil Représentatif des Institutions Juives de France)

Editorial

Les 50 ans du mouvement du 22 mars 1968 : antiracisme et libertinage à tous les étages

Chaque dîner du CRIF ouvre tous les ans la voie à de nouvelles restrictions des libertés, le chef de l’Exécutif promettant devant cette auguste assemblée un renforcement, une aggravation des mesures destinées à lutter contre un antisémitisme que l’on nous dit chaque fois plus puissant, plus redoutable, plus effrayant. Le cru 2018 n’a pas fait exception, le Premier ministre ayant présenté le 19 mars, jour de la fête de saint Joseph, un « nouveau plan (le énième !) contre le racisme et l’antisémitisme ». Il s’agit dans ce projet liberticide de procéder au « renforcement des obligations de détection et de suppression des contenus illicites sur Internet ». Voilà trente ans et plus que les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, n’ont de cesse de renforcer l’arsenal répressif de sorte que la liberté d’expression, d’opinion et de recherche, et plus gravement encore la liberté de dire la vérité sur tous les sujets, se trouvent de plus en plus réduites et entravées. Il s’agit toujours de réprimer « les contenus haineux, racistes ou antisémites ». Mais qui décide de ce qui est haineux, sinon précisément ce que feu François Mitterrand appelait « un lobby puissant et nocif » ?
Lors d’un discours au Musée national de l’Histoire de l’immigration à Paris, un lieu chargé de symbole et qui n’avait évidemment pas été choisi au hasard, le chef du gouvernement a fait part de sa volonté de s’en prendre tout spécialement aux réseaux sociaux. Et si la loi française ne suffit pas, Édouard Philippe a d’ores et déjà prévu d’aller « se battre pour un projet législatif au niveau européen contraignant les opérateurs du Net à retirer très rapidement ce torrent de boue ». « On ne me fera jamais croire, a ajouté le locataire de Matignon, que les réseaux sociaux seraient des espaces hors-sol. Pour moi, tout ce qui est publié et diffusé en France, est publié et diffusé en France. Et doit donc répondre aux lois de la République. Ce qui m’énerve, c’est que de nos jours, il semble plus facile de retirer la vidéo pirate d’un match de foot que des propos antisémites. »
Pour accomplir cette mission de contrôle idéologique et de censure, le chef de la majorité a constitué une équipe représentative de la France d’aujourd’hui et de demain, un trio arabe-noir-juif : l’enseignant et écrivain franco-algérien Karim Amellal, la députée “marcheuse” Laetitia Avia et le vice-président du CRIF Gil Taïeb, laquelle triade va avoir pour fonction de traquer tous ceux qui ne se soumettent pas au politiquement, à l’historiquement ou au moralement correct. La répression sera particulièrement sévère et passera par des amendes très dissuasives contre les réseaux sociaux qui ne retirent pas les « propos haineux » sous 24 heures, par la fermeture des comptes ayant osé diffuser « de manière massive et répétée des messages de haine ». Le gouvernement entend mettre en place des « enquêtes sous pseudonyme de cyber-enquêteurs » sur les espaces de discussion en ligne, ce qui passe par l’infiltration et le strict contrôle des forums et des commentaires (sous les articles et les vidéos), sans oublier bien sûr la facilitation du dépôt de plainte « en cas d’actes racistes » : « Sans plainte, pas d’enquête, pas de responsable et pas de sanction. Seulement un acte. Dans cette optique, une formation approfondie sera expérimentée dès septembre auprès d’un réseau enquêteurs et de magistrats afin d’améliorer l’accueil et la prise en charge des victimes. »

Trois jours seulement après la présentation de ce nouveau plan répressif, l’on commémore le cinquantième anniversaire du mouvement du 22 mars qui allait donner naissance aux événements de mai 1968. Il est intéressant de faire le lien entre les deux car les révolutionnaires qui jetaient des pavés il y a cinquante ans et qui se voulaient libertaires (« il est interdit d’interdire » clamaient les murs de la Sorbonne) ont dans les faits donné naissance à une société certes extrêmement permissive sur le plan des mœurs mais on ne peut plus liberticide et totalitaire quant aux idées. L’antiracisme dogmatique et unilatéral d’une part et la liberté sexuelle la plus effrénée d’autre part sont les fruits évidents de Mai-68. Le mouvement du 22 mars dont le principal animateur et instigateur était le juif juvénile, Daniel Cohn-Bendit, né à la faculté de Nanterre, avait en effet pour principale revendication le droit pour les garçons d’aller dans les chambres des filles de la résidence universitaire.
Dès le 8 janvier 1968 Cohn-Bendit, dont l’impudence et le culot ont toujours été phénoménaux, interpelle François Missoffe, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, qui inaugure la nouvelle piscine de Nanterre, sur son livre blanc : « Monsieur le ministre, j’ai lu votre Livre blanc sur la jeunesse. En trois cents pages, il n’y a pas un seul mot sur les problèmes sexuels des jeunes ». À quoi le ministre répond : « Avec la tête que vous avez, vous connaissez sûrement des problèmes de cet ordre. Je ne saurais trop vous conseiller de plonger dans la piscine ». « Voilà une réponse digne des Jeunesses hitlériennes » aurait rétorqué, insolent, Cohn-Bendit, déjà adepte de la reductio ad hitlerum. C’est l’époque où les étudiants de ce qui allait devenir le Mouvement du 22 Mars passaient leur temps à diffuser leurs idées sur la liberté sexuelle et sur les “névroses” qu’induisait selon eux le manque de liberté dans ce domaine.

On voit un demi-siècle plus tard où ont conduit ces revendications : la cellule familiale a été extrêmement fragilisée, les divorces et les séparations ont explosé avec toutes les conséquences psychologiques dévastatrices, notamment sur les enfants, l’institution du mariage a été considérablement ébranlée. Le slogan « jouissez sans entrave » a eu (et a toujours) des conséquences funestes en détruisant la stabilité des couples et des foyers, en mettant à mal la notion de fidélité, d’engagement, de parole donnée, en exprimant le refus radical et militant de toute forme de sacrifice et de maîtrise de soi et de ses pulsions, y compris les plus effrayantes. C’est dans la foulée de mai 68 que l’on fera l’apologie de la pédophilie, de l’homosexualité, de la transexualité. De ce bouleversement complet de l’ordre traditionnel la société ne s’est toujours pas remise, et d’autant moins qu’on ne cesse d’aller plus loin dans les réformes mortifères voulues par les lobbies féministes et LGBT.
Et pendant que l’on va toujours plus loin dans la promotion du libertinage et de la débauche la plus éhontée, l’on restreint toutes les vraies libertés : liberté de circulation, de manifestation, de réunion, d’affichage, d’opinion, de recherche, d’expression, de pensée. Même les humoristes n’ont plus le droit de faire rire leur public sur certains sujets considérés comme sacrés, comme intouchables. La répression des automobilistes, des délinquants de la pensée, des militants politiques de la vraie droite, la surveillance chaque jour plus étroite des écoles libres hors contrat, le flicage des réseaux sociaux ne cessent de s’accroître. Tels sont les fruits de 68 : antiracisme dogmatique et unilatéral et libertinage à tous les étages, nouvel ordre moral et nouvel ordre mondial. Ce qui a pour effet de détruire à une vitesse foudroyante notre civilisation et de mettre en danger de mort, mort physique et mort spirituelle, à court et moyen terme, un peuple et une nation plus que millénaires.

Jérôme BOURBON, .

Editorial du numéro 3322 de RIVAROL daté du 21 mars 2018.

editorial

50 de ani de mișcare din 22 martie 1968: anti-rasism și libertism la toate etajele

Fiecare cina CRIF se deschide în fiecare an, calea pentru restricții suplimentare ale libertăților, șeful Executivului a promis înainte de a întărit această adunare august agravarea măsurilor de combatere a antisemitismului care ni se spune de fiecare dată mai mult puternic, mai formidabil, mai înspăimântător. 2018 recoltă nu a făcut excepție, cu primul-ministru la 19 martie, sărbătoarea Sf. Iosif, un „nou plan (încă un alt!) Împotriva rasismului și antisemitismului.“ În acest proiect liberticidal, este vorba despre „întărirea obligațiilor de detectare și suprimare a conținutului ilegal pe Internet”. Timp de treizeci de ani și mai mult, guvernele succesive, de la stânga la dreapta, au consolidat în mod constant arsenalul represiv, astfel încât libertatea de exprimare, de opinie și de cercetare, și încă mai grav libertatea de a vorbi adevărul despre toate subiectele, sunt din ce în ce mai reduse și împiedicate. Este întotdeauna o problemă de reprimare a conținutului „de ură, rasistă sau antisemită”. Dar cine decide ce este urât, dacă nu exact ceea ce a numit târziuul Francois Mitterrand „un lobby puternic și dăunător”?
In timpul unui discurs la Muzeul Național de Istorie al Imigrației din Paris, un loc plin de simbol și care nu au fost în mod evident, alese la întâmplare, șeful guvernului și-a exprimat dorința de a să aveți grijă deosebită de rețelele sociale. Și dacă legea franceză nu este de ajuns, Edward Philip planificat deja pentru a merge „lupta pentru un proiect legislativ în legarea la nivel european operatorilor de rețea pentru a elimina rapid acest torent de noroi.“ „Nu voi crede niciodată”, a adăugat chiriașul lui Matignon, „că rețelele sociale sunt spații deasupra solului. Pentru mine, tot ce este publicat și difuzat în Franța este publicat și difuzat în Franța. De aceea trebuie să răspundă legilor Republicii. Ceea ce mă deranjează este în zilele noastre pare mai ușor să elimini videoclipul pirat dintr-un joc de fotbal decât remarcile antisemite. ”
Pentru a atinge această misiune de control ideologic și cenzură, liderul majorității a adunat astăzi și mâine o echipă reprezentativă a Franței, un trio arab-negru-evreu: profesorul și scriitorul francez-algerian Karim Amellal, MP „Walker“ Laetitia Avia și vicepreședinte al CRIF Gil Taieb, care triada va avea funcția de a urmări în jos pe cei care nu prezintă politic în istoric sau moral corect. Represiunea este deosebit de gravă și va trece prin amenzi foarte disuasive împotriva rețelelor sociale, care nu elimină „discursul de ură“ sub 24 de ore de conturi de închidere care a indraznit difuzat „masiv și în mod repetat mesaje de ură.“ Guvernul intenționează să pună în aplicare „investigații pseudonime ale investigatorilor cibernetici” în camerele de chat online, ceea ce implică infiltrarea și controlul strict al forumurilor și comentariilor (în articole și clipuri video), fără uitați, bineînțeles, facilitarea depunerii unei plângeri „în cazuri de acte rasiste”: „Fără plângere, fără investigație, fără răspundere și fără pedeapsă. Doar un act. În această perspectivă, în septembrie va fi testată o instruire aprofundată cu o rețea de anchetatori și magistrați pentru a îmbunătăți recepția și îngrijirea victimelor. ” „Fără plângere, nici o investigație, nici o responsabilitate și nici o pedeapsă. Doar un act. În această perspectivă, în septembrie va fi testată o instruire aprofundată cu o rețea de anchetatori și magistrați pentru a îmbunătăți recepția și îngrijirea victimelor. ” „Fără plângere, nici o investigație, nici o responsabilitate și nici o pedeapsă. Doar un act. În această perspectivă, în septembrie va fi testată o instruire aprofundată cu o rețea de anchetatori și magistrați pentru a îmbunătăți recepția și îngrijirea victimelor. ”

La trei zile după prezentarea acestui nou nivel represiv, vom comemora cincizecea aniversare a 22 martie Mișcarea care a dat naștere la evenimentele din mai 1968. Este interesant de a face legătura între cele două, deoarece revoluționarii care au aruncat galeți ei acum cincizeci de ani și care au vrut libertariană ( „este interzis să interzică“ vociferat pereții Sorbona) au, de fapt, dat naștere la o societate foarte permisivă cu siguranță, în ceea ce privește morala, dar nu au putut fi mai draconice și totalitariste cu privire la idei. Un antiracism dogmatic și unilateral, pe de o parte, și cea mai lipsită de libertate sexuală, pe de altă parte, sunt roadele evidente din mai-68. Mișcarea din 22 martie, al cărei principal animator și instigator a fost evreul minor, Daniel Cohn-Bendit,
Din 8 ianuarie 1968 Cohn-Bendit, a cărui obrăznicie și pelete au fost întotdeauna fenomenal, apeluri François Missoffe, Ministrul Tineretului și Sportului, care inaugurează noul bazin de Nanterre, cu privire la Cartea albă: „Dl. Dle ministru, am citit Cartea albă despre tineret. În trei sute de pagini, nu există nici un cuvânt despre problemele sexuale ale tinerilor. La care ministrul răspunde: „Cu capul pe care îl aveți, cu siguranță știți anumite probleme de această natură. Nu pot recomanda scufundări în piscină. „Aici este un răspuns demn de Tineretul Hitler”, relatând, inutil, Cohn-Bendit, deja adept al reductio ad hitlerum.

Vedem o jumătate de secol mai târziu, care a condus aceste afirmații: familia a fost extrem de fragilă, divorțurilor și separărilor au explodat cu toate efectele psihologice devastatoare, în special asupra copiilor, instituția căsătoriei a fost foarte agitat . A „bucura nestingherit“, sloganul a fost (și încă este) consecințe fatale prin distrugerea stabilității cuplurilor și a gospodăriilor în subminarea noțiunea de fidelitate, angajament, vorbire dată prin exprimarea refuzul radical și activist de orice formă de sacrificiu și de auto-control și impulsurile sale, inclusiv cel mai înfricoșător. După 68 de ani, ne vom cere scuze pentru pedofilie, homosexualitate, transsexualitate.
Și în timp ce continuăm mereu să promovăm cele mai nerușinate libertăți și deznădejde, restrângem toate libertățile adevărate: libertatea de mișcare, demonstrația, întâlnirea, afișarea, opinia, cercetare, exprimare, gândire. Chiar și comediții nu mai au dreptul să-și facă publicul să râdă de anumite subiecte considerate sacre, de neatins. Reprimarea autovehiculelor, delincvenții gândirii, militanții politici ai dreptului adevărat, monitorizarea zilnică mai aproape de școlile libere din contract, fuzionarea rețelelor sociale nu se opresc din ce în ce mai mult. Acestea sunt roadele unui antiracism dogmatic și unilateral, al liberalizării la toate nivelurile, al unei noi ordini morale și al unei noi ordini mondiale.

Jérôme BOURBON, .

Editorial al numărului 3322 al RIVAROL din 21 martie 2018.